1 million 500 mille euros pour la place de la Liberté

Est-ce bien raisonnable ?

En Décembre 2010, nous avions voté contre le projet de l’aménagement de la Place de Liberté.

Non que nous soyons opposés à la revalorisation de cette place, qui à nos yeux n’est pas la plus défavorisée et présente même un certain charme, mais nous avions été choqués par le coût.

1.5 Millions d’euros  pour un seul lieu nous paraissait exorbitant ! Vous rendez vous compte qu’il faudrait qu’une personne qui gagne le SMIC travaille 100 ans pour payer la note. 

Les Givordins sont écrasés par les impôts locaux. Nous pensons qu’ils attendent de la part de ceux à qui ils les versent  c’est-à-dire  la commune et l’intercommunalité (Grand Lyon) se modèrent ou au moins répartissent les montants selon les urgences.

En effet d’autres quartiers mériteraient qu’on y refasse leurs trottoirs complètements défoncés, les bordures détériorées, que les bouches d’évacuation des eaux de pluies soient mises aux normes.

L’aménagement d’abris  à bacs à ordures serait une solution plus esthétique que tous ces bacs et détritus qui trainent souvent plusieurs jours sur les axes principaux de la ville.

Le fleurissement et l’aménagement des mobiliers urbains aux couleurs vives seraient également bien venus dans la rue Roger Salengro, bien triste avec son goudron noir et ses candélabres gris.

Et n’oublions pas les parkings !

Mais dans quel monde vit-on à Givors ? L’heure est aux économies, et la commune et le Grand Lyon dépensent  1.5 Millions d’euros pour aménager confortablement les alentours de l’immeuble où loge le maire, qui est également vice-président du Grand Lyon.

Que de dépenses démesurées : la maison du Rhône, la Mostra, une pendule à 90 000€, les terrains et les immeubles offerts à Givors développement et au centre hospitalier, tous les déficits  de la société d’économie mixte Givors développement, ou de l’OPAC, comblés par la commune et le Grand Lyon, et tout ce que nous ne pouvons pas vous dire dans un seul article car cela risquerait de vous faire tourner la tête !  Tout cela nous laisse perplexes sur la probabilité de l’incompétence de notre majorité de gérer l’argent des autres.

 

Givors, le 7 novembre 2011