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Désastre du Centre commercial de Bans

 

Question posée par Michelle Palandre au Conseil municipal du 8 avril 2010

 

Monsieur le Maire,

 

Compte tenu de l’évolution de l’affaire « La SCI des lônes », et des dernières constations de l’expert judiciaire, nous souhaitons intervenir au prochain conseil municipal du 08 Avril 2010, pour obtenir quelques précisions.

Nous rappellerons ci-après quelques faits importants afin de resituer exactement le déroulement pour le moins complexe de cette affaire.

 

Le 18.09.2006 : Givors développement commence les travaux, alors que la signature du Marché se fait le 1er mars 2007. On peut se demander comment les travaux se sont faits sans marché.

Le 20.03.2007 : Mr Goubelly cosigne la déclaration d’ouverture de chantier arrêtée au 05.02.2007 soit 5 mois après le commencement des travaux.

Le 01.06.2007 : Ce jour-là, se signe la vente du terrain par la Mairie à la SCI les lônes, ainsi que le bail à construction et le bail à long terme. Tout cela alors que les travaux ont commencé presque un an avant.

Le 12.07.2007 : Mr Thénot, alors directeur de Givors développement réceptionne le bâtiment sans émettre aucune réserve.

 

Puis s’en est suivi ce que nous connaissons tous aujourd’hui, c'est-à-dire la mise en cause de Givors développement par le gérant de la SCI des lônes, celui-ci ayant constaté de nombreuses malfaçons.

 

Lors du conseil municipal du 27 Janvier 2009, nous vous avons posé ainsi qu’à Mr Lambert devenu directeur de Givors développement, bon nombre de questions concernant cette affaire et, notamment, quelle dangerosité présentait ce bâtiment compte tenu des problèmes de fissures.

Vous étiez tous les deux très confiants et nous avez répondu qu’il s’agissait de fissures seulement esthétiques et que le gérant de la SCI des lônes exagérait les problèmes qui n’en étaient pas vraiment.

D’autre part, lors du conseil d’administration de Givors développement du 19.02.09, Mr Lambert déclarait, je cite : « des fissures (défaut d’esthétisme) ont été constatées dans les murs périphériques mais n’affectent en rien la solidité du bâtiment et ne comportent aucun danger pour les utilisateurs. »

Concernant le certificat de conformité, vous ne pouviez pas le délivrer, dites-vous, parce qu’une action judiciaire était en cours.

 

Aujourd’hui, l’expert judiciaire a déclaré qu’il existait un risque pour la sécurité des personnes et la solidité du bâtiment.

 

Son rapport est édifiant : Manque de chaînage ou chaînage coupé, mauvais ferraillage de poteau ou poteau mal centré, linteau en béton qui s’appuie directement sur de l’agglo… Il parle de graves erreurs et manquements. Il dit même ne pas cacher son étonnement devant ce qu’il a vu. Les fissures ne sont pas seulement esthétiques mais bien structurelles.

Il a exigé la pose de tours d’étaiement afin que le bâtiment ne s’écroule pas.

 

Nos questions sont les suivantes :

 

Comment avez-vous pu être aussi négligent et ne pas avoir fait accélérer les choses pour que ce bâtiment soit mis aux normes de sécurité pour le personnel et les clients.

Comment pendant plus de deux ans, avez-vous pu douter du bien fondé de la mise en cause du gérant de la SCI des lônes plutôt que de vous inquiéter réellement des problèmes et les résoudre définitivement pour pouvoir enfin délivrer le certificat de conformité ?

 

Nous ne pouvons nous empêcher de nous poser également cette question :

Que se serait-il passé si le gérant de la SCI des lônes n’avait pas engagé cette procédure contre Givors développement, s’il n’avait pas eu les moyens financiers pour l’assumer, et certaines connaissances dans le bâtiment ?

Peut-on penser que vous auriez délivré le certificat de conformité, que le commerce de LIDL, et d’autres sans doute, auraient ouvert leurs portes au public dans ce centre commercial sans se douter du danger qu’ils couraient ?

 

En tant que Maire, nous pensons qu’il est de votre responsabilité de vous inquiéter de la sécurité des commerces, et en tant que président de Givors développement, vous auriez dû intervenir immédiatement pour que les choses soit claires et remises dans l’ordre.

Quand il s’agit de construction faite par un privé, vous êtes beaucoup moins tolérant et nonchalant.

Le calendrier des travaux, le montage administratif, le suivi des travaux, la réaction à la mise en cause du gérant de la SCI des lônes, tout laisse à penser dans cette affaire que vous n’avez pas pris vos responsabilités de président.

Nous osons espérer que vous reconnaîtrez avoir mal évalué l’importance de cette affaire et le danger qu’elle représente pour le personnel et les clients de ce commerce.

 

Nous rappelons que Givors développement va construire d’autres bâtiments publics, à savoir la maison des sportifs et le pôle petite enfance, entre autres.

Peut-on leur faire confiance après la démonstration de la totale incompétence dont ils ont fait preuve dans ce dossier ?

 

Je me permettrais de reprendre vos propos rapportés dans Le Progès dans un article consacré à l’effondrement d’un pan de toit rue Jean Ligonnet. Vous déclarez : « Devant la dangerosité de la situation nous lançons une procédure d’urgence en vue d’une démolition rapide. » Le journaliste de conclure : « Un coup de vent qui aura au moins l’avantage d’accélérer les choses. » Pour l’affaire qui nous intéresse doit-on espérer un coup de vent ?

 

Je vous prie d’agréer Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations respectueuses.

 

Michelle Palandre

Présidente du groupe

De l’opposition « le Défi givordin »

 

M. Passi a lu ma lettre (ci-dessus) à voix basse et quasiment sans reprendre son souffle. Il n’a apporté aucune réponse aux questions posées

Aucune courage, aucun brio, aucune conscience de la responsabilité qui est la sienne dans cette affaire !
A cette lettre M. Passi n'a apporté comme réponse qu'un courrier fait par Givors Développement qui ne donne aucun élément nouveau aux mesures prises pour la sécurité des personnes et surtout n'a fait état d'aucun sentiment personnel quant à sa propre responsabilité.
Lors de ce conseil, tous se sont épanchés sur la paupérisation de cette ville (à qui la faute !). Ils pleurnichent , il font l'aumône en donnant des miettes à des associations ou aux jeunes, mais quant  il s'agit de protéger les Givordins d'un éventuel accident qui pourrait mettre leur vie en danger, alors là ils se défilent... Bravo!
Ramez Givordins, vous n'êtes pas au bout de vos peines car y a t il encore un capitaine dans ce navire ?

J'en doute.

Michelle Palandre

 

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