Au moins… le minimum syndical !

 

Tout fout le camp.

Il n’y a plus de point préfecture, la cité administrative est à moitié vide, la MJC n’a plus de directeur, les associations sont en difficulté financière, les bolides continuent de terroriser les Givordins dans les rues de tous les quartiers de la Freydière, Montrond, Canal, Centre-ville, un commerçant se fait agresser, une personne est tuée à coup de couteau, mais calmons-nous, les fêtes vont commencer et on ne parlera plus de rien. Vive la musique, les feux d’artifice, les pétards, les jeux, et ils espèrent qu’on oubliera les chômeurs, les routes barrées, le stationnement impossible, le budget de la commune écrasé par les charges de personnel, les impôts locaux qui ne cessent d’augmenter, l’insécurité, le tapage nocturne, les incivilités, etc.

C’est bien cela que vivent toutes les Givordines et les Givordins !

Mobilisons-nous avec le Défi givordin, exigeons du travail, de la sécurité, un cadre de vie agréable, des services publics accessibles dans la commune, de pouvoir circuler librement à pieds et en vélo sans être terrorisé par les chauffards, de dormir la nuit dans la tranquillité sans tapage nocturne, d’avoir des petits commerces à proximité, etc.

Ce n’est pas trop demandé !

 

Michelle Palandre

Alain Pelosato

 

Givors, mai 2015