ZAC VMC : deux manquements !

 

Le 17 Octobre, les concessionnaires du pôle automobile ont, une nouvelle fois, dû faire face à l’angoisse et à la tension suite à l’envahissement de leur site par les gens du voyage. Ce grave incident est le résultat de deux manquements importants de la municipalité à s’occuper de la commune. Le premier fait référence à la ZAC de VMC  qui n’a été remplie qu’à moitié par la mairie, soit  4000M2 de vide, qui s’ils n’attirent malheureusement pas les industries ou les commerces, laissent libre-champ aux gens du voyage qui ont pris l’habitude, puisque c’est au moins la quatrième fois, de venir s’y installer. Les concessionnaires, eux, y  voient leur commerce perturbé et ne méritent pas de payer ce laxisme. Nous rappelons au passage que cette ZAC affiche  11 Millions de déficit (soit 19 fois la prévision annoncé en 2005), payé par la collectivité (c’est-à-dire vos impôts)  et n’a créé aucun emploi nouveau contrairement aux 600 emplois qu’annonçait le Maire dans son programme électoral en 2008. Le deuxième manquement est que la ville  n’a pas d’aire d’accueil pour les gens du voyage, sauf celle de GIVORS OUEST, qui est fermée parce qu’elle  n’a pas été mise aux normes depuis 2003, et qui est envahie de blocs de béton de tronc d’arbres, bref,  qui  faute d’être aux normes n’est même pas accessible. Cela aurait pourtant facilité la vie de tous ce jeudi 17 octobre puisque les gens du voyage étaient d’accord pour s’y rendre sans problème puisqu’ils étaient équipés de groupe électrogène  et de sanitaire. Une place, c’est tout ce qu’ils demandaient et rien  de plus. En juin 2013, une délibération a été proposée par le maire, pour réhabiliter cette aire, avec des prestations dépassant tout entendement, digne d’un camping 4 étoiles, comprenant deux douches, deux WC, deux cuisines et local technique pour 4 places, sans oublier un mur  anti-bruit ! Tout ça pour n’accueillir au final que  20 caravanes pour 1 Million d’euros. Quel bilan catastrophique : des concessionnaires qu’on empêche de travailler sereinement, des M2  de terrains commerciaux désespérément vide, de l’argent jeté par les fenêtres pour réaménager une aire de stationnement avec des prestations que personnes ne demande, et des gens du voyage qui, ne savant pas ou se poser, s’installent anarchiquement dans des zones interdites.

La  place nous manquant  dans cet emplacement qui nous est attribué, nous nous tenons à votre disposition pour parler de manière plus approfondie de ces dossiers .

 

Novembre 2013