La gauche et l’extrême gauche municipale perdent la boussole.

 

Dès le début de son mandat, N. Sarkozy  a dû faire face à une grave crise économique et financière. Il l’a gérée en urgentiste, comme on traite l’épidémie d’une grave maladie qui s’abat sur un pays. « Le traitement sera lourd et dur à supporter mais je vous sortirai de là », disait-il avec la volonté qui le caractérise. Pendant toute la campagne, les socialistes, largement soutenus par le front de gauche, le traitaient d’alarmiste et disaient qu’il gouvernait en voulant angoisser et terroriser le peuple français. Depuis que F. Hollande est président, non seulement le traitement de la crise a été suspendue, aggravant ainsi les effets de la maladie et mettant à mal les entreprises et les plus démunis en taxant par exemple  les heures supplémentaires,  mais il annonce sans complexe qu’il va défendre la hausse de la TVA, ce que la gauche a abrogé il y a à peine 6 mois. Ce revirement est la preuve que François Hollande a menti aux Français pendant toute sa campagne. Lui qui avait la prétention de ne pas affoler  les français est en train de détricoter tout le travail du précédent gouvernement. Et avec son énergie sous basse tension dont il fait preuve dans son langage comme dans son action, nous ne pensons pas qu’il rassure les français. Mais peut-être pense-t-il  qu’il vaut mieux dire aux gens  que pour le moment, il ne fait rien ou pas grand-chose, qu’ils vont mourir mais qu’ils ne s’inquiètent pas car il  sera là pour leur tenir la main, plutôt que d’employer des moyens efficaces pour  les rebooster et  leur redonner l’envie de travailler, d’investir, et de se battre pour se sortir de la crise. M.Passi qui représente le front de gauche et  a largement critiqué le gouvernement précédent ne doit plus très bien savoir où il en est avec  sa majorité municipale  composée aussi de socialistes. En effet, M.Mélenchon, le candidat du front de gauche à la présidentielle,  critique violemment le gouvernement socialiste et  M.Passi déclare dans le dernier vivre à Givors : « il faut casser le cercle vicieux infernal de l’austérité » critiquant ainsi aussi le gouvernement socialiste.  Comment va-t-il prendre la décision du gouvernement actuel qui gèle les dotations d’Etat aux collectivités locales pour 2013, et les baisse de 2.25 Milliards d’euros en 2014 et 2015 ?  La fin du mandat s’annonce compliqué pour la majorité municipale. 

Vos dévoués : Georges Fenech, Michelle Palandre, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard

 

Givors, le 2 décembre 2012