S’entêter à rembourser la dette ruine les CONTRIBUABLES GIVORDINS !

 

La majorité se félicite de rembourser la dette et nous pourrions également en être satisfaits si celle-ci n’avait pas été payée par les contribuables Givordins étranglés depuis de nombreuses années par un taux très élevé des impôts locaux. Bien sûr la dette doit être maitrisée, mais elle doit l’être avec raison. La commune vient de rembourser 3 Millions d’euros d’emprunt par anticipation ce qui représente un tiers de l’impôt supporté par les Givordins. Et pour quel bénéfice ? Ces remboursements ont coûté 6000€ de plus que s’ils étaient allés à leur terme. Le budget s’est donc allégé d’une annuité de 400 000€, soit 5% du montant des impôts. Le maire aurait dû baisser ces derniers d’autant.

On peut comparer cette situation à celle par exemple d’une famille qui rembourserait son  prêt immobilier par anticipation, et qui serait sans doute fière de ne  plus avoir de dette, mais n’aurait plus les moyens de nourrir ses enfants. Ce n’est pas le choix que feront  des parents responsables !

 Et quelles sont les principales recettes de la commune ? Les dotations de l’Etat (payées par les impôts des Français), les subventions des autres collectivités (qu’on retrouve sur les feuilles d’impôts des Givordins) et  les recettes fiscales locales (encore et toujours les impôts des Givordins).

Le maire n’a donc aucun mérite ! Ce sont les Givordins et eux seuls qui se sont saignés pour réduire la dette. Au lieu de les remercier, le maire leur a baissé le taux de la taxe d’habitation d’à peine  1.03%.

Il sait que cela ne réduira pas  les impôts, sachant que  les bases sont revalorisées de 1.80%, donc pas de baisse. Pourquoi ne l’explique-t-il pas clairement ? Peut-être ne s’est-il pas penché sur le fonctionnement de la fiscalité locale, comme sur tellement d’autres choses d’ailleurs. Il a même compris trop tard que plus il y a de foyers imposables, moins la part de  chacun à payer est importante. C’est ce que nous lui avons expliqué au dernier conseil municipal. C’est un argument qu’il a repris à son compte  dans le dernier Vivre à Givors  mais dont il n’a pas  tenu compte dans son calcul du budget 2012 (preuve qu’il n’y avait pas pensé avant qu’on lui explique). Ainsi il sous-estime le montant des recettes et  réalise des excédents sur le dos des Givordins, en plus du fait qu’il n’ait pas baissé les impôts en conséquence.

Ce monsieur et son équipe qui se vantent de vouloir faire du social en donnant un toit à tous, comme s’ils étaient les seuls à le penser d’ailleurs, eh bien c’est justement sur ce TOIT –LA, ce logement, qu’il prélève l’impôt le plus lourd ! Ne trouvez-vous pas qu’il y a là, une grosse contradiction ?

 

Vos dévoués : Georges Fenech, Michelle Palandre, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard

 

Givors, le 06 mars 2012