Rues sales et encombrées

 

Décidément Givors est mal entretenue !

Les rues sont sales.  En centre ville, devant la mairie, les balayeuses tournent et retournent en rond dans un bruit assourdissant accompagnées d’un ouvrier qui manie une « soufflante », encore plus bruyante et qui ne sert qu’à soulever la poussière. Tout cela n’a rien d’écologique ! A côté de cela les rues des autres quartiers restent sales et encombrées de déchets, abandonnées des services de la propreté pendant de longs mois.

Et qu’en est-il de la circulation ?

L’axe nord-sud est quasiment toute la journée et tous les jours bouché. L’enfer des deux ronds-points entre la place Carnot et le pont des fainéants produit de vastes bouchons dans toutes les voies qui y amènent. La rue Victor Hugo qui est passée à deux voies est toujours encombrée. Rien n’est épargné aux automobilistes. Ces nouveaux aménagements qui devaient améliorer les choses n’ont fait que les empirer de manière dramatique. Tout cela fait se déporter la circulation vers la gare, le futur pôle automobile et le centre commercial Carrefour. On y voit déjà se former de gros embouteillages. Il sera bientôt là également impossible de circuler !

Les piétons ne sont pas mieux lotis : bien souvent ils doivent descendre du trottoir à leurs risques et péril parce que des voitures y sont garées.

Quant aux cyclistes, ils n’empruntent pas les pistes « cyclables » qui sont simplement tracées sur la même voie que la route et donc si dangereuses que beaucoup d’entre eux roulent sur le trottoir mettant ainsi en danger les piétons.

Le laisser aller est complet !

Toutes ces questions sont de la compétence du Grand Lyon.

Or le maire est vice président du Grand Lyon et un adjoint, président du groupe communiste, est conseiller communautaire : ils ne s’occupent donc pas de leur commune !

Les jours de marché les places de stationnement manquent et les clients se garent où ils peuvent, et là, la police municipale s’occupe bien d’eux en leur mettant des contraventions. Ainsi alors que le marché forain n’est pas florissant, certains clients ne reviennent plus de peur de devoir payer une amende.

Monsieur le maire et vice président du Grand Lyon, monsieur le conseiller communautaire, mesdames et messieurs les adjoints : il serait temps de vous occuper de votre commune.

 

Vos dévoués :

Georges Fenech, Michelle Palandre, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard

(Mai 2011)