Pour la prévention des inondations

 

Givors est depuis toujours victime des inondations.  Elle est à l’abri des crues moyennes du fleuve, mais le risque existe toujours pour les grandes crues puisqu’il y a un Plan de prévention des risques d’inondations (PPRi) pour le Rhône. Et il y a aussi le Gier, le Garon, et tous ces petits ruisseaux comme le Merdary.

En 2003, et en 2008, le Garon a dévasté un quartier, laissant les riverains épuisés d’angoisse dès l'annonce d'une grosse pluie. Pour compléter les travaux réalisés pour minimiser la crue, le SMAGGA (Syndicat intercommunal de la vallée du Garon) a mis au point la pose d'un batardeau nécessaire pour compléter le dispositif de protection. Depuis quelques mois, tout est prêt, tout est organisé et ils n'attendent  que l’aval de la mairie pour agir. La mairie de Givors ne répond pas !

La zone commerciale a été inondée à plusieurs reprises par le Gier à tel point que le permis de construire pour l’agrandissement de Castorama a été refusé. Or, sur l’autre rive, le maire a accordé des permis de construire pour deux lotissements dans une zone inondable aux Cornets.  Depuis,  les études du projet de PPRI de la préfecture ont interdit la construction de ces lotissements. De nombreuses pertes financières vont être supportées par la collectivité. Tous les Givordins savent bien que ce quartier est inondable. Mais le maire ne doit pas être Givordin pour l’ignorer !

La commune va adhérer à une charte avec la métropole de la Loire pour une alerte aux crues du Gier, Cela aurait dû être fait depuis longtemps !

Le Merdary  a fait des siennes le 13 Juin dernier. Comme en 1993 et 1994. Une étude hydraulique aurait dû être faite pour la mise au point des travaux de prévention à entreprendre. La commune et des partenaires vont allouer une aide de 40 000€ aux sinistrés. Mais ne valait-il pas mieux prévenir que guérir ? Pourquoi ce même genre d’aide n’avait-elle jamais été prise auparavant pour les victimes d’inondations des années précédentes ?

Car il ne suffit pas de chausser ses bottes et de taper sur le dos des sinistrés pour dire : « Je comprends. » ,Non ! On ne peut pas comprendre quand on n’a pas vécu le fait d’avoir un mètre de boue dans son appartement, et sachez que ceux qui l’ont vécu ne l’oublieront jamais !

 

Vos dévoués : Georges Fenech, Michelle Palandre, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard

Givors, octobre 2010