Passi S.O.S  à Sarkosy  S.A.S !

 

Monsieur le maire s’adresse au Président de la République  pour qu’il s’inquiète de Givors alors que lui-même ne s’en est jamais inquiété. On croit rêver !

 

Il ne s’est pas passé un conseil municipal sans que le maire et son équipe fustige l’Etat  et aujourd’hui il se permet de le solliciter  en essayant de se justifier et dans quels termes !

Citation : «  Les élus locaux doivent faire face à des lourdeurs extrêmement pénalisantes pour l’activité économique » Pourtant,  les lourdeurs, ça le connait, nous en faisons souvent les frais. Nous passons notre vie à corriger les siennes.

Citation, encore : «  A Givors, un effort intense a été conduit pour maîtriser les dépenses de fonctionnement » et ben voyons, combien de fois l’avons-nous rappelé à l’ordre ? Sur les dépenses des photocopies multipliées par au moins trois par rapport à ce qu’il fallait vraiment, sur les véhicules (notamment celles du cabinet du maire qui utilisent de l’essence sans rouler ou qui ne font que quelques kilomètres par an, sur les dépenses de sa communication pour sa propagande et non l’information des Givordins.

Mais encore, il écrit : «  réduire la dette et renforcer l’autofinancement ».  Le maire a pris 3 millions d’euros  d’impôts aux Givordins pour rembourser une dette et pour gagner combien au final ? 3500€.

Aller nous continuons  un peu les citations : «  nous voulons mettre en œuvre un important  plan de relance local, or les lourdeurs rencontrées sont telles que les projets élaborés ne pourront démarrer qu’à des dates incompatibles avec l’urgence »Mais de quelle urgence parle-t-il ? Ca fait plus de  20 ans qu’il est élu et qu’il n’a rien fait. De quoi a-t-il peur ? Que les Givordins s’en rendent enfin compte ? C’est vrai que les élections approchent !

Il cite également «  les PME/PMI, les commerçants et les artisans qui se débattent avec courage et ténacité pour faire face à la crise économique ». C’est vrai qu’ils se débattent à Givors, mais ils le faisaient déjà bien avant la crise économique mondiale. J’ai presque envie de dire qu’ils y sont malheureusement bien entrainés depuis de nombreuses années dans une ville où rien n’a jamais été fait pour qu’ils se développent en toute sérénité.

Conclusion, Monsieur le Maire se rend compte des difficultés de tous les Givordins aujourd’hui et veut tout mettre sur le dos de l’Etat et de la crise, en trouvant sans doute cette excuse pour faire croire aux  Givordins que s’ils sont en difficulté aujourd’hui, il n’y est pour rien et fait même l’effort d’écrire au Président pour l’en informer.

Mais si  nous savons bien, nous, que la crise est bien là, pour tous les Français, et bien au-delà de notre pays, nous  connaissons les difficultés dues à la gestion communiste  depuis plus de 6 décennies, parce que la majorité municipale n’a fait que tirer notre ville vers le bas et la paupériser.

Nous avons l’habitude des jérémiades du maire, soit auprès Du Grand  Lyon, de la région, du département, du préfet, maintenant auprès du Président de la République, mais où trouvera-t-il de l’aide pour remplir correctement ses fonctions et assumer ses carences ?

Monsieur le Président de la République, nous voulons le bien des Givordins et espérons que la crise sera surmontée pour tous les français, mais nous nous permettons de vous dire que lorsqu’un maire communiste se permet de vous alerter comme il le dit dans une lettre envoyée aux habitants, nous serions, nous aussi, en mesure de vous souligner que la gestion financière de certaines communes n’arrange  en rien la dette nationale. Les subventions accordées ne sont pas toujours utilisées à bon escient et nous permettons même de dire qu’une obligation de résultat serait bien fondée pour maitriser les fonds publics.

Nous vous écrirons également pour vous faire part de la gestion communiste à Givors.

 

Givors, le 4 janvier 2012