Violence routière ça suffit !

Il faut passer aux actes M. le maire !

 

L’article du Progrès (ci-dessous) résume bien le problème de l’insécurité routière, de la lenteur à réagir de la Métropole de Lyon et celle de la municipalité, ainsi que l’angoisse des riverains de la rue Jean Ligonnet, angoisse à laquelle nous souhaitons rajouter celle des résidents de Montrond, du centre-ville, de la Freydière, bref celle de tous les Givordins !

La seule solution proposée par la Métropole, pour l’instant, consiste à implanter un seul plateau traversant situé avant le pont SNCF, ce qui est bien insuffisant puisque la rue Jean Ligonnet et bien d’autres rues d’ailleurs mériterait au moins deux ralentisseurs.

Le maire, lui, fait appel au ministre de l’intérieur, ce qui ne nous rassure pas, car si le ministre de l’intérieur a pour reflet la politique menée par madame Taubira qui propose une amende de 500 € aux conducteurs sans permis, donc sans assurance aussi. Ainsi comment seront punis les inconscients qui conduisent des bolides à vitesse folle ? On peut s’en inquiéter.

Nous rappelons que nous avons recueilli, à ce jour, plus de 1300 signatures de mécontents. Nous avions prévenu au conseil municipal de janvier (2015) que nous n’accepterions pas que ces “incivilités routières” (le mot est bien trop faible, connaissez-vous des “incivilités” qui puissent être mortelles?) continuent. Les riverains se sont manifestés il y a un an et demi déjà ! C’est bien trop long pour une réaction et des “solutions” aussi faibles ! Le maire devra trouver d’autres arguments pour nous convaincre que la sécurité des Givordins l’intéresse encore. Il ne peut ignorer la colère des riverains plus longtemps.

Nous demandons au maire d’organiser très rapidement une réunion publique sur ce sujet, et nous souhaitons qu’il vienne en personne expliquer à tous les Givordins ce qu’il compte vraiment faire pour leur assurer une bonne sécurité. Cela lui coûtera moins cher qu’un référendum organisé pour l’extinction de l’éclairage public et intéressera sûrement plus les Givordins…

 

Michelle Palandre

Givors, le 4 oût 2015