ELECTIONS MUNICIPALES 2014 A GIVORS

 

60 ans pour le même parti politique à Givors c’est trop. Il est dans la logique de la chose Politique en matière de gestion Municipale qu’un parti qui assume depuis trop longtemps le pouvoir, et à fortiori par la même personne à sa tête, n’offre plus de perspectives. Imagination, innovation, création etc. qui doivent s’inscrire dans un cadre de nouvelles contraintes écologiques relèvent désormais d’impossibles objectifs à atteindre pour un pouvoir plus enclin à tout concentrer autour d’effets de communication et de clientélisme, pouvant par ailleurs se traduire par des opérations répréhensibles liées à des conflits d’intérêts… Il suffit de suivre les conseils Municipaux de Givors pour constater, qu’au-delà d’un réel déficit de Démocratie dans le cadre interne de l’institution communale et du manque évident d’accès à l’information par les élus qui ne sont pas dans la majorité du Maire, c’est une fuite en avant vers un futur des plus sombre, avec de surcroît une fiscalité écrasante pour les foyers qui y sont assujettis. (http://www.defigivordin.info/impotslocaux.htm)

 

En 2014 un possible changement ?... Si l’on observe les actuels élu(e)s et les forces politiques qui peuvent permettre un possible changement de majorité Municipale à Givors que remarque-t-on ? Contrairement à la mandature 2001/2008 à laquelle j’ai participé jusqu’à ma démission en 2006 en tant qu’élu d’opposition, la mandature 2008/2014 a révélé un groupe de nouveaux élu(e)s d’opposition avec des personnes de qualité faisant preuve de compétence, qu’il s’agisse du groupe centre Droit ‘’Le défi Givordin’’ ou de l’élu socialiste Centre gauche de ‘’Demain Givors’’. Concernant les élus d’opposition de Droite : Michèle PALANDRE, Jean Marc BOUFFARD, Virginie BODARD, Alain PELOSATO, ils constituent un groupe d’élu(e)s soudé(e)s particulièrement actif, jouant pleinement leur rôle d’opposant et sembleraient les mieux placés pour permettre enfin l’alternance après 60 ans de règne communiste. A noter que dans ce groupe Michèle PALANDRE a su s’imposer parmi les locomotives de la vie politique Givordine…Ce qui n’enlève rien aux qualités de ses collègues du groupe. Comme lors des précédentes mandatures, le Parti Socialiste semble avoir définitivement tiré un trait sur une éventuelle ambition à vouloir ‘’prendre la Mairie’’…

 

Certes il y a bien eu une contestation de cette stratégie en 1989, comme celle à venir avec l’initiative de Mohamed BOUDJELLABA, nouvel élu qui a su également s’imposer comme locomotive d’une opposition de gauche, mais sans soutien officiel des instances du Parti qui iront vers le Maire sortant, sa mission parait difficile, même avec un accord avec EELV.

 

Sous réserve de pouvoir la constituer, l’annonce d’une liste FN qui, du fait de la situation Nationale, obtiendrait incontestablement un très bon résultat électoral apparaît dès lors comme une alliée objective à la liste du Maire communiste Sortant. A moins d’un accord entre cette liste et celle de Droite au second tour qui serait à terme catastrophique pour la Droite elle-même, ainsi que pour l’image déjà très dégradé de la ville, c’est du ‘’pain béni’’ pour le Maire… Encore que l’exemple de 1995 avait démontré que le maintien au second tour d’une liste FN qui draine aussi de l’électorat de Gauche peut compromettre sa réélection. Je rappelle toutefois que les élections Municipales, bien que fortement politisées, échappent à certaines contraintes de politique Nationale. Les dossiers dit: de société (Mariage pour tous, PMA ou autre …) qui relèvent de la décision du parlement, ainsi que les questions de politiques internationales qui peuvent diviser les différents groupes politiques, y compris à l’intérieur de ces groupes, ne se posent pas au niveau de la gestion municipale.

 

Par contre, Il y a des ententes ou des alliances qui sont à proscrire lorsqu’il s’agit de Partis Politiques attachés aux valeurs de la république et des Droits de L’homme et des Partis, tel le FN qui fondent leurs projets sur le rejet des autres, nourrissent racisme et xénophobie.

 

Pour conclure, je voudrais rappeler quelques principes qui me semblent essentiels aujourd’hui pour une gestion de Givors qui soit la plus écologique et la plus économe possible. Outre une Réduction drastique de la pression fiscale, une politique de MENAGEMENT plutôt qu'aménagement du territoire qui préserve les terres arables de la commune, ou refuser des activités qui conduiraient à une augmentation des pollutions et des rejets des Gaz à Effet de Serre (GES), Il faut repenser l’investissement de manière à mutualiser, chaque fois que c'est possible, des réalisations à caractère scolaire, sportif, social avec les communes de proximité, afin d'en réduire les coûts. Il faut également intégrer un agenda 21, avec des mesures immédiates concernant la vie de la commune : économies d’énergie des services Municipaux, entreprises, habitat, transport... En bref penser collectivement une commune en transition vers une cité de plus grande frugalité énergétique, dans la perspective d'un monde sans pétrole.

 

Daniel MARTIN