CONSEIL MUNICIPAL

Lundi 3 décembre 2018 à 18h30

ÉLUS DE LA MAJORITÉ LAMENTABLES

Un conseil municipal marqué par l’incompétence de la maire et de ses adjoints.

Par l’attitude méprisante des élus socialistes pour le conseil municipal et donc pour les Givordines et Givordins : non seulement ils ont été tous absents au conseil du 26 novembre,  mais ils ont demandé une suspension de séance lors du conseil de ce jour pour la délibération concernant le rapport de la chambre régionale des comptes, (suspension qui a bien trop duré), et ne sont pas revenus à la réouverture de la séance jusqu’à la fin des débats sur cette délibération. Et tout cela sans aucune explication, qu’ils ont refusé de donner suite à notre interpellation.

Il y a eu aussi l’incroyable mauvaise foi de Mme Charnay et des adjoints : après avoir écrit une lettre mensongère et calomniatrice aux retraités suite au ratage du conseil municipal du 26 novembre, lettre accusant injustement l’opposition de mettre en danger la délibération concernant l’AMAD, elle annonce ce jour qu’elle retire de l’ordre du jour  la délibération sur l’AMAD !!!! C’est incroyable, du jamais vu. Pauvre Givors, géré par ces incapables retors… Et ceci après avoir fait une déclaration « préliminaire » accusant une fois de plus malhonnêtement l’opposition de mettre en danger l’AMAD ! Elle a refusé illégalement la demande d’intervention des élus de l’opposition suite à cette lamentable intervention. Et cette ambiance délétère d’incompétence totale a duré tout le conseil.

 

 

Projet de délibération n°1

CORRECTION SUR EXERCICE ANTÉRIEUR – RATTRAPAGE DES SUBVENTIONS AMORTISSABLES

 

Alain Pelosato

La modification du compte 1068 entraîne automatiquement une modification des excédents, donc déséquilibre le compte administratif. J’ai posé la question à la commission des finances, on m’a répondu que comme ce sont des opérations d’ordre cela ne modifie rien… Or, ce n’est pas parce que ce sont des modifications d’ordre  que cela ne modifie rien. Le virement de la section de fonctionnement à la section d’investissement du budget est aussi une opération d’ordre, et elle est primordiale dans l’équilibre de ce dernier ! En tant que président de l’association de défense des contribuables  je me réserve la possibilité de saisir le tribunal administratif…

 

CONTRE

Projet de délibération n°2
DÉCISION MODIFICATIVE N°3 DE L’EXERCICE 2018

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°3

SUBVENTION AUX ASSOCIATIONS 2018 – AVENANT N°1 À LA CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS AVEC L’ASSOCIATION POUR LE MAINTIEN À DOMICILE RHÔNE SUD (AMAD)

Comme nous l’indiquions plus haut, cette délibération a été retirée par Mme Charnay, car, dit-elle, elle comportait des erreurs !!!! C’était bien la peine d’envoyer des milliers de lettres aux frais des contribuables pour calomnier l’opposition au sujet d’une délibération qui comportait des erreurs… Michelle Palandre est quand même intervenue sur cette délibération.

 

Michelle Palandre

Il est bien évident qu’on ne va pas voter cette délibération sans parler du courrier que vous avez envoyé à tous les retraités Givordins. Sur la forme d’abord, deux courriers par couple de retraités, donc je vous demande combien ont coûté ces envois par la poste ? L’avez-vous également envoyée aux personnes malades, aux handicapés, enfin tous ceux qui bénéficient de l’aide du maintien à domicile ?

 Sur le fond, comment osez-vous accuser les groupes de l’opposition d’avoir empêché de voter cette délibération parce que le quorum, sans nous, n’était pas atteint pour que le conseil municipal se déroule. Tous les membres des groupes de l’opposition, soit neuf personnes au total,  étaient présents, à l’heure, contrairement à vous, qui êtes arrivée avec 20 min de retard. Dans la majorité, vous étiez 13 Membres sur 21. Le groupe socialiste pour des raisons qui leur appartient n’avait pas souhaité être présent, et deux élus du groupe communiste étaient absents.  Cela dit, ce sont des membres qui composent votre majorité, donc nous pouvons en déduire que vous n’avez pas eu assez d’ouverture d’esprit pour répondre à leurs objections. Nous ne sommes pas là pour combler le manque d’élus de votre majorité, c’est à vous d’avoir la force et le courage  nécessaire pour les affronter. Dire aux Givordins que notre attitude a été honteuse, c’est scandaleux. C’est vous qui devriez avoir honte d’agir de cette façon, en mentant par omission aux Givordins et en faisant de la délation qui frise la diffamation pour nos groupes, en ne donnant pas toutes les informations relatives au fait que le conseil n’a pas pu avoir lieu. Mais ce n’est pas la première fois, nous avons l’habitude de vos manières totalitaires de faire votre propagande.

Quant à faire croire aux Givordins que nous n’avons pas le sens de la générosité, je dois vous rafraîchir la mémoire. Quand vous avez loué le local dans lequel est installé l’AMAD, la médecine du travail qui en était l’ancien locataire n’était pas arrivée en fin de bail. Ils ont déménagé dans le patio, et ils ont continué à verser le loyer pendant 18 Mois, comme le prévoyait leur bail. Nous vous avions demandé à ce moment-là de faire cadeau du loyer à l’AMAD durant cette période, mais vous avez refusé et vous avez fait le choix d’encaisser les deux loyers, par l’AMAD et par la médecine du travail, pendant tout ce temps. Pensez-vous avoir fait  preuve de générosité à ce moment-là ? Sûrement pas !

Nous approuvons évidemment le versement d’une subvention complémentaire à L’AMAD, et l’argent public que vous avez dépensé inutilement  pour envoyer vos courriers leur aurait sans doute été bien plus utile. L’an dernier,  nous avions rencontré les représentantes de l’AMAD, et vous étiez présente Mme Charnay, puisque vous en étiez la présidente. Nous vous avions proposé une action commune, afin de récolter des dons, ce qui est possible, puisque c’est une association loi 1901. Le projet semblait séduire l’AMAD, et était bien avancé. Je n’ai plus de nouvelles depuis que vous êtes maire. Avez-vous une explication à ce silence subit ? C’est dommage, car je pense que cela valait le coup d’essayer et que cela aurait permis de financer les avantages au personnel, qui le mériterait bien et dont une fois de plus j’applaudis l’engagement et le travail.

Je pense que vous êtes allée trop loin Mme Charnay, vous auriez mieux fait de vous taire, vous salissez l’image de Givors une fois de plus avec cette action qui relève de la mesquinerie, de la même manière , que quand vous envoyez des courriers aux associations pour leur dire que nous avons voté contre leurs subventions , quand vous les faites voter volontairement avec le budget. C’est petit, c’est moche, c’est bas, ça n’est pas digne d’un maire qui dit œuvrer uniquement pour sa ville alors que vous n’œuvrez que pour votre  parti . Les Givordins apprécieront.

 

 

Projet de délibération n°4

SUBVENTION AUX ASSOCIATIONS 2018 - SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS

 

Michelle Palandre

Évidemment, comme beaucoup d’entre nous ont vécu les inondations à Givors, on peut comprendre la détresse de ces personnes et être forcément d’accord pour verser une subvention pour permettre au secours populaire de les aider. Par contre, pourquoi éprouvez-vous le besoin de vous valoriser en rajoutant l’expression «  Forte de ses valeurs humanistes, la municipalité propose… » . Une fois cette délibération votée, ce sera tous les Givordins qui donneront 2000€ au secours populaire et pas seulement la municipalité, un peu de modestie de votre part serait bienvenue.

POUR

 

Projet de délibération n°5

CONSTATATION D’EXTINCTION DE CRÉANCES SUITE À MESURE DE RÉTABLISSEMENT PERSONNEL SANS LIQUIDATION JUDICIAIRE – VERIN

 

PREND ACTE

Projet de délibération n°6

CONSTATATION D’EXTINCTION DE CRÉANCES SUITE À MESURE DE RÉTABLISSEMENT PERSONNEL SANS LIQUIDATION JUDICIAIRE – CUSTODIOGRILO

 

PREND ACTE

Projet de délibération n°7

CONSTATATION D’EXTINCTION DE CRÉANCES SUITE À MESURE DE RÉTABLISSEMENT PERSONNEL SANS LIQUIDATION JUDICIAIRE – DUTERNE

 

PREND ACTE

Projet de délibération n°8

CONSTATATION D’EXTINCTION DE CRÉANCES SUITE À MESURE DE RÉTABLISSEMENT PERSONNEL SANS LIQUIDATION JUDICIAIRE – HAMBLI

 

PREND ACTE

Projet de délibération n°9

TARIFICATION DES SALLES MUNICIPALES

 

POUR

Projet de délibération n°10

DEMANDE DE SUBVENTION RÉGIONALE (TOURISME) - AIDE AU FINANCEMENT D’UNE ÉTUDE DE FAISABILITÉ SUR LE CHALET DES NEIGES DE SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE

 

Michelle Palandre

Je souhaiterais qu’on garde ce chalet et qu’on améliore son attractivité. C’est même dommage  de ne pas l’avoir fait avant…  Pourquoi avoir attendu si longtemps, une fois de plus ? Il est vrai qu’un gardien du chalet y avait pensé avant vous et l’avait loué à son compte selon le rapport de la CRC… Cela vous a peut-être donné l’idée ? Comme quoi  finalement il y a toujours un mal pour un bien…

Mais soyons sérieux, moi personnellement, j’aurais d’abord fait un constat marketing, et ensuite, en fonction de ce constat, si vraiment c’est intéressant de le garder, étudier ou non les aménagements à prévoir, etc. C’est une étude qui va encore coûter  plus de 11 mille euros d’argent public. Est-ce que vous étiez obligés de prendre tout le package ? Et on peut se poser la question de savoir si vous avez

vraiment besoin d’un bureau d’étude ? Personne ne sait faire à la mairie ? Vous faites faire des études pour tout. Ça coûte !

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°11

RECRUTEMENT ET RÉMUNÉRATION DES AGENTS RECENSEURS ET DÉSIGNATION D’UN COORDONNATEUR DE L’ENQUÊTE

 

 

POUR

Projet de délibération n°12

DEMANDE D’AGRÉMENT AU TITRE DU DISPOSITIF DE SERVICE CIVIQUE

 

Michelle Palandre

La loi du 10 mars s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans qui souhaitent s’engager pour une période de 6 à 12 mois. Ces jeunes reçoivent une rémunération de 580.65€ plus 50% des frais de transport pour 26 h de travail par semaine, ce qui représente un salaire de 1114.00€ par mois pour 35H. Comme vous pratiquez ce dispositif, savez-vous combien de volontaires se sont manifestés ?  Je pense que cette loi devrait aller plus loin et rendre obligatoire cet engagement à tout jeune de plus de 18 ans qui n’a été ni scolarisé, ni salarié depuis plus d’un an quand on sait qu’à Givors par exemple, selon les quartiers,  30% des jeunes sont non scolarisés, sans diplôme, ni emploi. Cela permettrait de remettre en selle beaucoup plus de jeunes exclus du monde du travail, voire de la société. Pensez-vous que toutes  les collectivités devraient intervenir auprès des responsables de l’État pour élargir cette loi ?

(Voir sur la vidéo la deuxième intervention de Michelle Palandre sur cette délibération…)

 

POUR

Projet de délibération n°13

CRÉATION D’UN POSTE DANS LE CADRE DU DISPOSITIF PARCOURS EMPLOI COMPÉTENCES (PEC)

 

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°14

ORGANISATION DES ASTREINTES AU SEIN DES SERVICES MUNICIPAUX – MODIFICATIONS DES ASTREINTES TECHNIQUES

Madame Charnay et monsieur Khouatra ont tenté des manœuvres pour

 tenter d’empêcher Alain Pelosato de parler. En vain…

 

Alain Pelosato

J’articule mon intervention sur deux documents officiels : le jugement de la chambre régionale des comptes (CRC) du 21 juillet 2017 et le rapport de la CRC communiqué le 27 septembre 2017.

1)    Le jugement de la CRC No 2017-0034, daté du 21 juillet 2017 a condamné deux comptables publics qui ont « versé des astreintes à du personnel municipal sans disposer d’une délibération déterminant les cas dans lesquels il est possible de recourir à ces astreintes. »

Je cite quelques « attendus » de ce jugement :

« Attendu que sur les exercices 2011 et 2012, la commune de Givors n’était pas fondée à payer des indemnités d’astreintes à des agents ne relevant pas des catégories établies par le conseil municipal à l’occasion des délibérations de 2002 et 2004 susmentionnées ;

« Attendu qu’à l’appui du réquisitoire figure la liste des agents entrant dans le périmètre de la présomption de charge ; qu’il ne ressort pas de l’étude de cette liste qu’il y figure des agents pouvant être bénéficiaires d’astreintes aux termes des délibérations de 2002 et 2004 susmentionnées ;

« Attendu ainsi que les paiements d’indemnités d’astreintes incriminés par le réquisitoire sont intervenus en l’absence de délibération ; » Etc.

Il y en a encore beaucoup d’autres de ce genre…

De plus, les deux comptables ont été condamnés à rembourser à la commune une somme de 311 162,77 euros pour l’un des comptables et de 208 149,51 euros pour l’autre, soit une somme de 519 312,28 euros, ce qui fait plus d ‘un demi-million.  Vous, madame Charnay, avez décidé une remise gracieuse de cette somme à ces deux fonctionnaires par une délibération No 28 du 27 novembre 2017 que vous avez proposée au vote du conseil municipal et votée par la majorité municipale… Nous avons voté contre !

Michelle Palandre déclarait à cette occasion : « Cette Délibération souligne deux évènements importants. La commune n’a pas donné les éléments légaux aux comptables publics leur permettant de régler les indemnités d’astreintes et d’heures supplémentaires, et les comptables publics n’ont pas vérifié les pièces justificatives avant d’effectuer lesdits règlements. » Et concluait ainsi sa déclaration : « Nous ne pouvons pas corriger toutes vos erreurs, même si par voie du tribunal administratif nous en avons fait corriger plus d’une. Et nous ne pouvons pas cautionner en plus les erreurs des comptables publics ! »

2)    Il faut mettre en relation le jugement ci-dessus avec le rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la commune, rapport ARA201753_0 pour les exercices 2009 à 2015, et qui porte, entre autres, sur le sujet des astreintes.

La CRC a pointé de drôles de problèmes concernant les astreintes.

Par exemple, le fait que du personnel communal  bénéficiait en même temps d’un logement de fonction et des indemnités d’astreinte, ce qui est illégal. Est-ce toujours le cas actuellement ?

Ainsi,  « L’inscription de cet avantage en nature (logement de fonction) dans les fiches de paie de certains agents communaux s’est parfois heurtée au fait qu’ils percevaient des astreintes, ou une bonification indiciaire, ce qui interdisait que leur fussent attribués des logements de fonction. Pour contourner cette difficulté, des agents supplémentaires ont été créés dans le logiciel de paye – en la personne des conjoints des agents concernés – auxquels ont été attribuées des fonctions de gardiens, de façon à faire figurer sur la fiche de paie correspondante l’avantage en nature que représente le logement gratuit. Ainsi, Mme W, épouse de M. W, perçoit 99,68 € par mois davantage en nature logement, alors qu’une recherche sur Internet indique qu’elle serait infirmière libérale. Ces fonctions de gardiennage sont en réalité exercées par son conjoint. »

Je lis encore : « La justification de l’organisation d’un dispositif d’astreinte pour un grand nombre d’agents, sans aucune distinction d’emplois ni de missions, n’est pas apportée. »

Voilà qui explique d’ailleurs le jugement de la CRC qui a condamné les deux comptables publics.

Voici la réponse que M. Passi a faite à la CRC :

« Fin 2013, la directrice du pôle Moyens généraux a effectué une alerte sur certaines astreintes qui selon elles pouvaient paraître ne correspondre à aucune réalité. Cette appréciation s'expliquant par le fait qu'il n'y avait pas ou que peu eu de paiement d'heures d'intervention pour ces astreintes.

« Le maire a alors demandé la remise à plat de la politique salariale de la commune. Il s'est avéré dans ce cadre que ces astreintes correspondaient à un besoin pour la commune. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elles ont été maintenues dans les délibérations successives de remise à plat des astreintes de la commune.

« Le fait que le paiement des heures d'intervention n'était pas toujours sollicité par les agents découlait d'une méconnaissance de cette possibilité, notamment dû à un manque d'information de la part de l'administration communale.

« En effet, nombre d'agents pensaient à tort ne devoir percevoir que l'indemnité d'astreinte qu'ils soient amenés ou non à intervenir. Or, en cas d'intervention, ils peuvent se voir rémunérer en plus les heures d'intervention, ce qui n'a pas toujours été le cas au désavantage de l'agent. »

Non, mais comment pouvez-vous nous faire croire que cela soit possible ? Ni le DGS d’alors ni AUCUN CHEF DE SERVICE n’a pu expliquer le règlement des astreintes aux bénéficiaires ? La mairie serait le siège d’Ubu Roi ?

M. Passi explique ensuite qu’au courant de l’année 2014 « tout a été remis à plat »…

Mais comment vous faire confiance ?

Car pourtant, dans son rapport même, la CRC souligne : « Le service des ressources humaines a porté à la connaissance de l’ordonnateur, le 12 novembre 2013, une série de documents relatifs à la remise à plat du système des rémunérations sur la cohérence entre le régime indemnitaire et le niveau de responsabilité des agents ainsi que sur, selon les propres termes du service, « la régularisation des situations non réglementaires » en produisant un tableau sur les « astreintes et heures supplémentaires fictives » et une « note sur les avantages en nature ».

« Sur cette question, l’ordonnateur (c’est-à-dire le maire) a indiqué que « […] le système ainsi dénoncé ne concerne d’une très faible partie des personnels, soit encore à peine une dizaine d’agents […] », et qu’une remise à plat complète de l’ensemble du système des astreintes a été décidée dès l’été 2014 devant entraîner la suppression des heures supplémentaires et astreintes versées indûment aux intéressés. La chambre remarque que ces astreintes ont toutes été supprimées suite aux observations du service des ressources humaines. »

« Toutefois, alors que ces pratiques ont été mises à jour en octobre 2013, voire avant cette date, les agents dont les noms figurent dans les documents remis à l’ordonnateur, ont continué à percevoir ces rémunérations indues en 2014 et pour certains d’entre eux en 2015. Ils n’ont d’ailleurs pas été appelés à rembourser les sommes ainsi perçues. L’ordonnateur (c’est-à-dire le maire) affirme avoir demandé à ce que ces situations soient régularisées. Mais, aucun document (note, courriel ...) ne permet d’étayer cette affirmation. En outre, aucun document attestant que les agents concernés ont été convoqués par le DGS n’a pu être retrouvé. »

Je porte encore à la connaissance du conseil municipal une dernière citation de la CRC : « Le tableau « Astreintes et HS fictives » identifie les agents concernés pour qui les IHTS constituent un complément de rémunération acquis, forfaitaire, négocié à l’arrivée dans la commune (cas de l’agent C), suite à une menace de départ (agent A) ou parce que l’agent accepte de contribuer aux réunions publiques du maire (agent B). » Incroyable non ???? 

Et ces textes avaient bien été lus par M. Passi quand il a apporté ses « réponses » à la CRC !

Je rappelle que la CRC a saisi le procureur de la République sur des faits qu’elle estime délictueux et que le magistrat a ouvert une enquête préliminaire en février 2017.

Voilà, je m’arrête là ! Mais il y en aurait encore des pages entières !

Comment voulez-vous que l’on vote une quelconque délibération sur ces sujets après de telles révélations ????

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°15

EMPLOIS TEMPORAIRES

 

Michelle Palandre

Je rappelle que le protocole pour les cérémonies du 11 novembre n’était pas au point ? Complètement raté. 

(Voir la vidéo pour l’intervention complète de Michelle Palandre)

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°16

MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS

 

 

 

Projet de délibération n°17

RAPPORT SUR LES ACTIONS ENTREPRISES SUITE AU RAPPORT DÉFINITIF DE LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES AUVERGNE RHÔNE-ALPES

Avant de faire son intervention, Michelle Palandre demande aux élus socialistes les motifs de leur absence au dernier conseil. Aucune réponse n’est apportée par ces derniers !!!

 

Michelle Palandre

Dans l’annexe de la délibération qui fait une dizaine de pages, j’ai lu 21 fois que vous aviez fait un travail « important ». Ce que vous considérez comme un travail « important », moi je le considère comme un travail juste normal et il a fallu un rapport de la CRC de 70 pages pour que vous daigniez entamer une réflexion sur une organisation…  Si vous aviez fait votre boulot comme il fallait le faire depuis le début vous n’auriez pas eu un « important » travail à faire et des recrutements ou des créations de poste comme : une directrice adjointe des finances, un poste de superviseur des régies, un second poste de gestionnaire des marchés publics, un assistant à maître d’œuvre qui peut être amené à intervenir. Vous n’auriez pas non plus été obligé de commencer à mettre en place une nomenclature qui  ne sera peut-être finalisée qu’en 2019.

Je constate également que jusqu’à ce jour il n’y avait pas de véritable contrôle des achats.

Concernant les véhicules, entre 2013 et 2018 vous avez économisé 34 136 euros de carburant… Ça prouve bien qu’il y a eu très longtemps,  un laissé aller évident sur la gestion du carburant.

Vous diminuez également la consommation de papier, de copieurs… Dois-je vous rappeler que vous aviez signé un marché pour 12 millions de photocopies par an en 2008,ce qui était un nombre complètement impensable pour nous. D’ailleurs,  suite à notre intervention vous aviez réduit considérablement ce marché ! Divisé par 4 si j’ai bonne mémoire.

Concernant la gestion du patrimoine, vous parlez 1)des conciergeries, problème que vous auriez pu régler depuis longtemps- 2)vous avez équipé plusieurs sites en alarmes (ce qui paraît la moindre des choses aujourd’hui…)- 3)vous avez regroupé divers équipements ce qui a coûté très cher, comme par exemple le moulin Madiba ouleCTM-4)vous avez saccagé le plateau de Montrond en vendant des terrains pour une densification du quartier.

Vous pensez enfin à rénover la maison des associations. Je rappelle que cet immeuble Picard et la maison des sociétés représentent 10 000 mètres carrés de surface et que le coût de fonctionnement de ces deux bâtiments s’élève à 56 200 euros, pour une surface occupée de seulement 4170 mètres carrés. Sur cette somme, seuls 16 100 € concernent les fluides consommés par les associations hébergées qui occupent une surface de 1 256 m². Je pense qu’il était pour le coup important selon votre expression, qu’on réduise ces frais de fonctionnement inutiles. Soit 40 000 euros de gaspillés par an…

Dans la même lignée, rappelons que le fonctionnement du futur groupe scolaire a été estimé par vous  d’ailleurs, à 500 000 euros par an ; quand on sait que cela va être le dix-neuvième groupe scolaire, ce qui est un record pour des communes de la même strate,  cela représente en tout 9,5 millions d’euros de fonctionnement par an ! Je persiste à dire que c’est un groupe scolaire de trop. D’ailleurs la CRC était d’accord avec moi !

Quand vous dites que vous améliorez la prévision budgétaire, notamment en investissement, vous m’expliquerez comment vous avez réussi à ne pas dépenser en 2017 l’excédent de 8 millions de l’année 2016 qui a été reporté jusqu’au budget 2018.Où est  l’amélioration ?

Vous vous plaignez de ne pas recevoir suffisamment de subventions d’équipement, alors que vous présentez d’importants excédents de fonctionnement… Qui sont générés par les impôts que vous ne baissez pas autant que vous voulez bien le faire croire et les subventions de fonctionnement énormes, genre DSU, DGF etc. Donc pourquoi voulez-vous encore  des subventions d’équipement ?

Quant aux régies, il était temps de vous organiser. Quand on voit le travail qui a été fait, on comprend qu’il y a eu de graves problèmes puisque tout était fait à vau-l’eau.

Donc ces actions ne sont qu’un  rattrapage du travail que vous auriez dû faire depuis longtemps et qui aurait permis de belles économies aux Givordins.

 

Alain Pelosato

Je vais intervenir sur deux recommandations.

Recommandation n°4 : adopter une stratégie de gestion du patrimoine immobilier

Cette rubrique comprend la gestion des véhicules, et, en conséquence la gestion de la fourniture des carburants. Beaucoup de questions précises ont été posées par la CRC auxquelles vous ne répondez pas. Vous vous contentez dans cette délibération de répondre aux « recommandations » de celle-ci.

Concernant l’utilisation abusive de l’essence, j’extrais quelques exemples du rapport de la CRC.

« (…)  pour toute la période sous revue, au moins deux véhicules acquis par la commune ont été utilisés par les agents du CCAS qui n’a pas remboursé à la commune les consommations d’essence pour un montant total de 11 817 € entre 2009 et 2015. » M. Passi a répondu qu’il remédierait à cela. Cela a-t-il été fait ?

« Si le logiciel GIR (de suivi des consommations d’essence) semble fiable (sous réserve de quelques kilométrages négatifs aberrants) l’utilisation qui en est faite pour s’assurer de la gestion régulière des carburants est insuffisante. »  M. Passi a répondu que la gestion de ces consommations était « autonome », mais la CRC rétorque : « Si cette autonomie est indispensable à une gestion efficace de la distribution des carburants, elle n’interdit pas un contrôle hiérarchique occasionnel. » Ce contrôle hiérarchique a-t-il été mis en place ?

Je rappelle que notre ami Jean-Marc Bouffard, alors élus du Défi givordin, avait lancé une alerte sur ce sujet (il avait été destinataire des listings du GIR) et avait même déposé plainte chez le Procureur et été entendu par la police judiciaire. Au lieu de l’insulter, vous auriez dû entendre ce lanceur d’alerte au lieu de laisser se poursuivre ces malversations indiquées ci-dessous par la CRC !

En ce qui concerne les consommations de carburant pour les différents engins, la CRC note : « Les relevés annuels du logiciel GIR montrent une évolution incohérente des consommations de gazole. Ces anomalies auraient dû être détectées, puis levées ou confirmées par un contrôle ciblé. » Cela a-t-il été réglé ?

La CRC a détecté les anomalies suivantes :

« - Certains véhicules ne sont pas clairement identifiés par leur immatriculation, mais figurent sous une dénomination qui ne permet pas de savoir s’il s’agit d’un véhicule communal ou d’un véhicule privé ; ainsi, comme l’indique l’ordonnateur (le maire), la carte « gardien » a servi à faire le plein de différents véhicules, sans que ne soit précisée leur immatriculation ;

-         alors que les véhicules prêtés ou loués sont identifiés, d’autres véhicules ne sont pas identifiés du tout soit huit véhicules en 2008, aucun en 2009, huit en 2010, neuf en 2011, dix en 2012, huit en 2013, cinq en 2014 et aucun en 2015 ; les précisions apportées par l’ordonnateur à ce sujet au cours de la procédure contradictoire sont totalement inopérantes puisque les véhicules cités figuraient d’ores et déjà dans les relevés issus du logiciel de consommation d’essence et ne correspondent pas aux véhicules non identifiés ;

-          le véhicule personnel d’un ancien DGS adjoint figure dans les relevés de 2009 à 2013 inclus. Il s’agit du seul véhicule privé d’agent qui apparaisse clairement dans les relevés.

« Au moins deux autres agents et une personne extérieure à la commune détenaient des cartes d’essence de la commune pour l’alimentation en carburant de leur véhicule personnel. »

Je continue la citation :

« Alors même qu’ils n’apparaissaient pas dans les tableaux issus du logiciel GIR, l’identification de trois véhicules privés, en plus de celui d’un ancien DGS, a cependant été possible, alors que ce sont précisément ces données qui avaient été supprimées du logiciel en 2015.

« Au cours du contrôle, l’ordonnateur a officiellement demandé, par lettre du 23 mai 2016, à deux des agents concernés de préciser les circonstances qui avaient présidé à l’attribution de ces cartes. Les réponses reçues et documents remis ne permettent pas d’attribuer clairement la responsabilité de cette initiative à l’ordonnateur ou à son DGS. »

La conclusion de la CRC est impitoyable, je cite :

« L’équivalent des volumes de carburant payé par la commune au bénéfice des agents concernés s’élève respectivement à 7 637 €, 7 321 € et 3 625 €. Ces sommes sont largement supérieures à celle du détournement de fonds qui a eu lieu dans la régie du service à la famille en 2011, et pour lequel l’agent concerné a été licencié et traduit devant les tribunaux par la commune. Néanmoins, le maire n’a pas fait cesser cette pratique après que les faits ont été portés à sa connaissance, un des agents ayant continué à prélever du carburant de la commune pour son véhicule personnel et celui de son conjoint jusqu’à son départ en janvier 2015. Il n’a par ailleurs pris aucune sanction disciplinaire à l’encontre de ces agents qui n’ont pas remboursé ces sommes et contre lesquels il n’a pas porté plainte. Il considère en effet que « les deux situations ne sont pas comparables. Dans le cas des cartes essence, il s’agit d’un avantage accordé par un supérieur hiérarchique, et non pas d’un détournement de fonds publics, comme c’était le cas pour la régie du SAF ». »

En ce qui concerne l’immobilier, vous écrivez vous-même dans votre rapport : « La chambre rappelle dans son rapport, dans le cadre du projet de construction d’un nouveau groupe scolaire, que les conclusions d’une étude relative à l’adaptation des périmètres scolaires, réalisée en 2012, établissaient que les capacités d’accueil des écoles existantes n’étaient pas épuisées, cinq classes élémentaires et deux classes maternelles pouvant être créées dans les locaux existants. »

Vous répondez en bottant en touche :

« depuis l’étude considérée, il y a eu 6 créations de classes en élémentaire et 2 en maternelle, avec 3 de ces classes ouvertes en centre-ville, et deux autres classes maternelles en centre-ville ouvertes à la rentrée de septembre 2017 », autrement dit vous donnez raison à la CRC, et à Michelle Palandre qui s’oppose à cette construction très coûteuse, qui ne correspond en fait, selon vos propres dires, au besoin de seulement une classe en élémentaire et 3 classes en maternelle ! Quelle gabegie !

Vous évoquez (sans le nommer précisément comme toujours, mais nous avons deviné…) le projet de rénovation du chalet des Neiges. Mais qu’en est-il des poursuites judiciaires engagées contre l’ancien gérant qui a été mis en cause par la CRC pour avoir offert à la clientèle un hébergement à son propre compte ? Avez-vous donné suite à ces poursuites ?

Recommandation° 5 : poursuivre l’effort de maîtrise de la masse salariale en respectant la réglementation en matière de temps de travail, de recours aux contractuels et de régime indemnitaire.

Prenons l’exemple du régime indemnitaire.

Vous écrivez :

« Enfin, il est important de noter que les dépenses réelles de fonctionnement de la commune de Givors pour 2017 sont inférieures à la moyenne de la strate (euros contre euros) malgré une masse salariale importante.»

Elles ne sont que très légèrement inférieures, et vous vous gardez bien de présenter les chiffres : 1161 euros à Givors contre 1249… Il n’y a pas de quoi fouetter un chat !

Et désormais la proportion des dépenses de personnel dans ces dépenses de fonctionnement est gargantuesque, soit  70,09 % à Givors, pour 52 % la moyenne nationale.

Vous ne devriez pas vous vanter d’avoir moins de dépenses de fonctionnement que les autres communes alors que vous avez des dépenses de personnel énormément supérieures. De fait, cela prouve que vous ne consacrez que 348 euros par habitant alors que les autres, en moyenne, consacrent 600 euros par habitant ! Ce n’est pas bon pour le Givordins, ça.

En ce qui concerne la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) la CRC écrit :

« L’attribution de NBI révèle une méconnaissance de la législation au point que certains agents perçoivent cette bonification alors qu’ils n’y ont pas droit, alors que d’autres qui pourraient y prétendre en sont privés depuis plusieurs années. » Un comble !

Je poursuis la citation : « À ce sujet, l’ordonnateur a mis fin aux attributions non justifiées. Cependant, les arrêtés de suppression prennent effet entre septembre 2015 (pour la majorité des agents) et mars 2016 (cas d’un agent), soit parfois plusieurs mois après que l’ordonnateur avait écrit à l’agent pour lui signifier la fin de ce versement indu.

« Ce délai n’est pas justifié et en outre, les agents devraient reverser les montants indûment payés. L’ordonnateur a indiqué, en réponse aux observations de la chambre, que « s’agissant d’erreurs administratives et d’un manque de suivi des mutations internes par l’administration communale, il a été considéré que les agents n’étaient pas responsables […] » et ne devaient donc pas procéder au remboursement des sommes indûment perçues, mais également que « la commune a […] versé des NBI avec une rétroactivité de 4 années à plusieurs agents […] sur les paies d’avril et mai 2016 ».

Donc les sommes indûment payées par les contribuables n’ont pas été remboursées. Je vous rappelle que le budget de la commune c’est de l’argent des contribuables ! Vous ne pouvez pas en disposer comme bon vous semble…

Je ne reviendrai pas sur les astreintes, car j’en ai parlé à propos de la délibération sur ce sujet…

 

 

CONTRE

Projet de délibération n°18

RELATIONS INTERNATIONALES - ATTRIBUTION D’UNE BOURSE AUX ÉLÈVES DU SECONDAIRE DOMICILIÉS À GIVORS

 

 

POUR

Projet de délibération n°19

ADHÉSION DE LA COMMUNE DE GIVORS AU GROUPEMENT RÉGIONAL DES CENTRES DE SANTÉ (GRCS) AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

 

Michelle Palandre

Compte tenu du désert médical, notamment pour les médecins généralistes ou spécialistes, il est vrai qu’il faut réagir sur ce point dans notre ville. Pourquoi ne pas adhérer à ce groupement, la cotisation annuelle n’étant pas importante, vous ne prenez pas beaucoup de risque en effet, même si nous pensons que ça n’amènera pas grande chose à la ville. Ça ne résoudra pas le problème,  en tout cas pas  pour l’installation de libéraux sur notre commune.  Il faut avoir une vision beaucoup plus large en matière de moyens qui pourraient encourager les libéraux à venir s’installer à Givors. Entre autres, que pensez-vous du désir du maire de Grigny de s’associer à Givors pour  demander à la préfecture de déclarer certains quartiers en Zone franche, ce qui serait entre autres le moyen d’attirer des libéraux ?

(Voir la vidéo pour l’intervention complète de Michelle Palandre)

 

POUR

Projet de délibération n°20

POLITIQUE DE DÉSHERBAGE DES COLLECTIONS DE LA MÉDIATHÈQUE ET DU FONDS DOCUMENTAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DES ARCHIVES MUNICIPALES

 

 

POUR

Projet de délibération n°21

CONVENTION DE PARTENARIAT PLURIANNUELLE TERRITORIALE D’ÉDUCATION AUX ARTS ET À LA CULTURE TOUT AU LONG DE LA VIE ENTRE L’ÉTAT, LA MÉTROPOLE DE LYON ET LA VILLE DE GIVORS 2019-2021

 

Michelle Palandre

Dans le corps de la convention, nous pouvons lire, sans surprise, mais toujours avec le même désarroi, que le taux de chômage à Givors et de 18% contre 13% sur l’ensemble de la Métropole, que 30% des jeunes de certains quartiers sont non scolarisés, sans diplôme ni emploi , et que le taux de pauvreté est de 26.70% contre 14.50% pour Lyon et 14.10% à l’échelle nationale et 43% des habitants de la ville résident dans un quartier prioritaire. Triste constat en effet !

La culture peut en effet les sortir de ce marasme à condition qu’elle ne soit pas élitiste ni orientée politiquement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui dans notre ville. Certes, le conservatoire, la médiathèque sont des outils importants, mais je ne suis pas sûre qu’ils soient fréquentés par la majorité de cette tranche de population. Cela dit, si  cette convention peut justement réorienter la culture à Givors vers une culture plus populaire, plus scolaire, et d’ailleurs j’aime assez le chapitre de la découverte du patrimoine, pourquoi pas ? Mais je crains que les orientations que vous avez depuis de nombreuses décennies ne se délogent pas aussi facilement et j’aimerais être sûre que cette subvention ne sera pas encore dédiée à des actions pour formater des gens isolés, affaiblis et éloignés des privilèges intellectuels. Nous souhaitons une culture qui apporte à cette population, l’espoir, certes, mais aussi la volonté, l’envie  de l’effort et de la réussite, l’amour de leur ville et de leur pays et le respect de tous, bref, une culture qui tire vers le haut pour que l’ensemble de la population de Givors, c’est-à-dire 100% des habitants, se retrouvent dans ces lieux de culture. Car en effet, une grande majorité des Givordins vont chercher la culture ailleurs que dans notre ville, car elle ne se retrouve pas dans beaucoup de manifestations proposées à Givors. C’est dommage pour eux, mais surtout pour cette tranche de population qui n’a pas les moyens d’aller voir ailleurs et qui se retrouve encore plus isolée. Cette convention est un renouvellement puisqu’elle avait déjà été signée en 2015. Tous les acteurs semblent satisfaits du travail réalisé à Givors,  ce qui m’inquiète parce que  moi je suis plus réservée sur le résultat, et je sais que je ne suis pas la seule. Je voterais néanmoins pour, parce que la culture est importante pour le développement intellectuel et social d’une population, mais je reste dubitative quant à la réussite  quand je vois l’évolution, ne serait-ce que quand on consulte les chiffres que j’ai cités plus haut.

 

POUR

Projet de délibération n°22

ACQUISITION D’UN BIEN IMMOBILIER SITUÉ 10 RUE PUITS OLLIER À GIVORS PARCELLE AS195 APPARTENANT À L’OPAC38

 

Michelle Palandre

Je reviens sur le fait que ce local aurait pu être vendu pour 1€ symbolique par LMH, quand ils en étaient encore propriétaires. Pourquoi ça n’a pas été fait, nous ne le saurons pas, pourtant Mr Passi en était le président. Mais comme d’habitude, vous avez laissé passer le train. Et aujourd’hui, la commune doit s’y coller pour 180 000€, même si ce sera payé par une subvention de 150 000€. Dois-je rappeler qu’une subvention c’est de l’argent public, donc de l’argent des contribuables ?   Oui, vous avez laissé passer le train, comme vous l’aviez fait pour le cinéma il y a 20 ans, ce qui vous oblige aujourd’hui à engager 900 000€ pour l’achat du terrain, encore l’argent des contribuables, parce que le cinéma actuel fait face à des recours qui n’auraient pas eu lieu d’être si vous vous étiez réveillés avant les autres. Finalement, la culture n’est pas votre priorité, comme nous l’avons également vu quand il s’agissait de la rénovation des vitraux et des tableaux de l’église de Givors Ville, puisqu’il a fallu attendre des dizaines d’années pour que vous vous y intéressiez, encore que là, vous n’avez aucun mérite puisque c’est le résultat du combat de l’association de Saint-Nicolas qui financera les travaux avec l’aide de mécènes. Sans les subventions, vous ne faites rien, et nous n’avons aucun plan concret quant à la désignation exacte de ce local, mais en avez-vous seulement une idée aujourd’hui, permettez-moi d’en douter puisque vous n’avez pas daigné nous en joindre le projet.

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°23

COÛT DE GESTION DE LA HALTE FLUVIALE DE GIVORS

 

 

POUR

Projet de délibération n°24

AUTORISATION D’OUVERTURE DOMINICALE DES COMMERCES POUR L’ANNÉE 2019

Voir la vidéo pour l’intervention de Michelle Palandre

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°25

ZAC VMC : DOSSIER DE CLÔTURE ET OPÉRATIONS DE LIQUIDATION Ont L’EXPIRATION DE LA CONVENTION PUBLIQUE D’AMÉNAGEMENT DE LA ZAC VMC

Suite à l’intervention de Michelle Palandre en commission (voir ci-dessous dans son intervention en séance) concernant la présence dans le bilan financier d’une fausse rémunération de la SAGIM, cette erreur a été rectifiée et un nouveau bilan financier a été distribué en séance. Les contribuables givordins peuvent remercier Michelle Palandre de leur avoir fait économiser plus de 8 000 euros !

 

Michelle Palandre

Pour ce dossier de clôture, j’aurais aimé que l’historique soit plus complet. En effet il aurait été intéressant   de rappeler dans le petit chapitre réservé à la participation d’EPORA  que cet établissement public, hormis le fait qu’il a acheté les terrains de VMC, a réalisé 4.7M€ de travaux, avec une participation de plus de 2M€ du FEDER (Fonds européens du développement régional) venu pour renforcer les efforts de l’état, de la région et des départements. Mais nous y reviendrons quand nous parlerons des déficits supportés par les collectivités pour la réalisation de cette ZAC.

Cela dit, nous sommes personnellement satisfaits d‘être enfin arrivés à faire que ce dossier de clôture soit juste. En effet, pendant 10 ans, nous sommes intervenus, Mr Bouffard,  Mr Pelosato et moi-même  pour faire corriger toutes les années, les surfaces, les montants, les pourcentages,  bref tous les rapports financiers.

Nous avons été très surpris, voire choqués qu’aucun membre de la SAGIM n’ait été présent en commission pour présenter ce dossier. La directrice étant partie, la présidente de la société  que vous êtes, Mme Charnay, aurait pu prendre la peine de venir. Après comme je viens de le dire, nous avons tellement étudié les dossiers de la ZAC de VMC, que peut-être, nous sommes plus à même que vous pour en parler.

Sur le fond, maintenant .J’ai ici avec moi une interview de Mr Passi qui promettait 600 emplois à la clé, force est de constater que nous sommes loin, très loin de  la réalisation de cette ambition. Les concessionnaires automobiles pour la majorité étaient déjà installés à Givors et n’ont fait que déménager, donc aucune création d’emplois. Par contre, on peut penser que ce village automobile est le seul point positif, puisque plus pratique, peut-être plus commercial bien que le projet qui leur a été présenté à l’origine ne soit pas tout à fait à la hauteur de leurs espérances. En effet, pour le moment, ils sont bien seuls. À la clôture de ce dossier, hormis le fait qu’il n’y a plus de friche industrielle, quoiqu’il aurait été plus intelligent et ambitieux de l’associer à la friche de Fives Lille , mais là encore, vous avez laissé passer le train, et compte tenu des aléas du PPRI du Gier, les choses sont plus compliquées qu’elles ne l’auraient été à l’époque . Vous avez prouvé une fois de plus que vous n’étiez pas visionnaires. On peut aussi rappeler que cette ZAC était de la compétence du Grand Lyon, mais vous avez préféré vous y opposer. Était-ce le bon choix, je ne le pense pas. Du coup la commune a une participation financière pour combler le déficit de cette opération de plus de 3.5M€ sans compter le financement de la passerelle du Gier de près de 900 000€ et le parking des verriers de  près de 400 000€. Compte tenu des recours faits contre le cinéma, vous clôturez la ZAC en achetant à sa place le terrain pour 828 971€ et la SAGIM, dans le premier bilan lors du dernier conseil perçoit une rémunération pour cette commercialisation de 8290€ ce qui-là, je ne vous le cache pas, fait plus que me surprendre ! Heureusement que, suite à mon intervention en commission, vous avez rectifié cette « erreur ».  Aujourd’hui, à la clôture du dossier, la ZAC a coûté à la commune 5.628.971€.Pour revenir sur le déficit total de cette ZAC, il faut se souvenir qu’il était fixé à l’ouverture en 2005 à un peu moins de 560 000€, rien que pour la commune, il a été multiplié par 10. Rajoutons les 4M€ d’EPORA, établissement public, donc argent public, les 2M€ du Grand Lyon, encore de l’argent public, nous arrivons à plus de  11 millions d’euros de déficit. Vous pouvez aussi remercier la métropole qui a finalement acheté 8500m2 de terrain  pour 633 517€, et va y investir plus de 4.2M pour le bâtiment destiné à la pépinière  d’entreprises, et nous ne connaissons pas le montant qu’elle investira pour l’hôtel d’entreprises sur 3500M2, mais nous savons qu’elle paiera plus de 5 millions pour ces deux projets. Doit-on rappeler que la Métropole est une collectivité ? Oui bien sûr, nous pouvons donc dire aujourd’hui  que la ZAC de VMC a coûté à la collectivité 11 millions de déficits et au moins 5 millions d’investissements.

Je peux comprendre que ce soit pénible d’entendre tous les chiffres que je viens d’énumérer. Mais je vais demander à tout le monde d’écouter, non plus d’entendre, mais d’écouter le total : 16 Millions AUX FRAIS DES CONTRIBUABLES !

Je rappelle qu’un contribuable c’est quelqu’un qui paie soit des impôts sur le revenu, des impôts locaux, des impôts fonciers, et celui qui ne paie rien de tout ça, quand il achète sa baguette de pain ou son litre de lait, il paie de la TVA. Donc, même le plus pauvre d’entre nous a contribué à financer cette ZAC. Alors, où sont vos « valeurs humanistes » que vous aimez mettre en avant ?  Y avez-vous pensé quand vous avez claqué 16 millions ! Ce qui est d’ailleurs valable pour toutes les subventions dont on parle à chaque conseil…

ET POUR QUEL RÉSULTAT ? 

Pour une ZAC décousue qui n’apporte rien ou presque à la ville et qui n’a  développé ni l’emploi, ni l’économie, ni l’attractivité commerciale. Je pense que vous allez dire partout que le travail réalisé a été formidable, moi je dirais que les contribuables de l’État, de la commune et de la métropole ont été formidables ! Votre amateurisme et celui de la SAGIM ont montré dans ce dossier  à quel point vous n’êtes pas à la hauteur pour le développement économique de la ville.

Une question pour conclure, pourquoi la convention n’a-t-elle  pas été prolongée, le temps que les recours contre le cinéma soient terminés et qu’on sache s’il vient s’installer ou non. Pourquoi imposer aux Givordins de payer le terrain à la place du cinéma,  pourquoi payer la rémunération concernant cette commercialisation à la SAGIM, puisqu’une promesse de vente a été signée ? 13 ans  de convention au lieu de 5 ans prévus au début, nous n’en étions plus à deux ans près !

 

CONTRE

 

 

 

Projet de délibération n°26

COMMUNICATIONS AU CONSEIL MUNICIPAL

 

Cette délibération ne donne pas lieu au vote. C’est la liste des opérations que la maire a éffectuées depuis le dernier conseil. Nous la reproduisons telle que fournie aux élus du conseil sans corriger les fautes.

 

L’article L.2122-22 du code général des collectivités territoriales prévoit que le À peut,

par délégation du conseil municipal, être chargé pour la durée de son mandat, de certains

actes de gestion courante.

En application de la délibération n°04 du 25 septembre 2017 par laquelle le conseil

municipal a délégué à la Maire certaines délégations, il est rendu compte au conseil

municipal, par la présente, des actes accomplis en vertu de cette délégation.

Sauf disposition contraire dans la délibération portant délégation, les décisions prises

peuvent être signées par un adjoint ou un conseiller municipal agissant par délégation du

Maire dans les conditions fixées à l’article L2122-18 du CGCT.

Madame la Maire informe l’assemblée qu’elle a pris les décisions suivantes :

Concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés et

des accords-cadres ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les

crédits sont inscrits au budget :

Un avenant relatif au marché de travaux de réhabilitation de la Médiathèque Max-Pol

Fouchet avec la société Botta pour corriger une erreur matérielle au sein de la DPGF.

L’acceptation du sous-traitant Leloup pour le marché de travaux de réhabilitation du

palais des sports Salvador Allende, lot n°9 – ascenseur – GTC pour un montant maximum

de 1485.00 euros hors taxes. Un avenant au marché concernant les travaux de

construction du groupe scolaire Freydière - Gare lot n°01 avec la société NGE pour une

plus-value de 22 967.00 euros hors taxes. L’acceptation du sous-traitant IMG pour le

marché de travaux de construction du groupe scolaire Freydière - Gare – lot n ° 4 – gros

oeuvre pour un montant maximum de 12 800 euros hors taxes. Un marché public

concernant les travaux de construction du groupe scolaire – Freydière gare, lot n°9 :

menuiseries intérieures avec la société Guillon SA, sise 12 rue Frédéric Mistral, 38370

Les Roches de Condrieu, pour un montant de 342 000.00 euros hors taxes. Un marché

public pour les travaux de réhabilitation des tennis municipaux existants avec la société

Laquet tennis sise 643 route de Beaurepaire, 26 210 Lapeyrouse Mornay, conclu pour un

montant de 159 940.60 euros hors taxes. L’acceptation du sous-traitant MUJAGIC pour

le marché de travaux de réhabilitation du palais des sports Salvador Allende, lot n°4 :

Isolation thermique par l’extérieur pour un montant maximum de 9 000 euros hors taxes.

Concernant la conclusion et la révision du louage de choses pour une durée

n’excédant pas douze ans :

MISE A DISPOSITION DE LOCAUX COMMUNAUX A TITRE GRACIEUX

Un local communal de 10 m² à l’association AFI sis Maison des services publics, 6 rue

Jacques Prévert du 2 novembre au 31 décembre 2018. Un local communal de 80 m² à

l’association CERTA sis 28 rue Joseph Longarini du 17 septembre 2018 au 28 février

2019, sa valorisation est estimée à 1954.80 euros.

 

À Givors, le  26 novembre 2018

Les commentaires en italique en début du document et, parfois, en début des délibérations sont de la rédaction…