Conseil municipal du 4 octobre 2017

Pour le premier conseil municipal de la nouvelle maire, ce fut raté ! Déjà, seuls 15 élus de la majorité étaient présents. En signe de protestation, les élus de l’opposition présents, eux,  ont quitté la salle du conseil en attendant que les élus de la majorité atteignent le nombre de 17 pour avoir le quorum.  La séance du conseil a pu commencer à 18 H 50 après l’arrivée de deux élus de la majorité. Tout cela montre que l’élection de Mme Charnay comme maire ne fut pas très glorieuse. Ensuite, la poursuite des débats a montré la totale incompétence dju maire et des adjoints nouveaux et anciens, et le silence absolu des élus socialistes sur toutes les questions posées par l’opposition. M. Passi quant à lui, a une nouvelle fois montré son indifférence totale aux affaires de la commune en étant absent !

 

Projet de délibération n°1

INDEMNITÉS DE FONCTIONS ET FRAIS DE REPRÉSENTATION

 

Michelle Palandre

Cette délibération soulève deux sujets qui intéressent les contribuables givordins , qui à mon avis vont se demander pourquoi vous avez rajouté le mot «  solidarité » sur le fronton de la Mairie. Solidarité avec qui, sûrement pas avec les Givordins qui vont apprécier de savoir que vous avez fait le choix de vous  allouer le maximum des indemnités auxquelles vous avez droit, certes, mais que vous pouviez diminuer. En 2014, beaucoup de nouveaux maires ont choisi de baisser leurs indemnités de 5%, en solidarité avec leurs administrés, suite à la baisse des dotations de l’État. Vous  aviez déjà fait le choix de prendre le maximum en 2014, et vous continuez aujourd’hui de prendre les 15% de majoration DSU qui peuvent majorer votre montant d’indemnité, mais que vous pouviez aussi ne pas prendre. Bel exemple de solidarité ! Les contribuables apprécieront. Pour des communistes qui fustigent les patrons de se servir sur le dos de leurs employés, vous faites la même chose sur le dos des contribuables. La seule différence, est que pour les patrons c’est leur argent, vous c’est celui de la collectivité, et excusez-moi de vous faire remarquer que pour certains d’entre vous l’investissement  et le travail fourni est loin d’être à la hauteur. Pourquoi ? Parce qu’Il est important de souligner que ces 15% supplémentaires sont accordés aux élus des communes attributaires de la dotation de solidarité urbaine. L’objectif de la DSU, est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la cohésion sociale dans des communes urbaines confrontées à une insuffisance de leurs ressources et supportant des charges élevées. Autant dire dans des communes dans lesquelles la vie n’est pas facile pour les habitants. Pour la plupart d’entre vous,  vous êtes aux manettes depuis longtemps  et s’il y a de plus en plus de quartiers prioritaires dans cette ville, vous en êtes responsables. Et vous vous récompensez en bénéficiant de cet avantage. Au total, vos indemnités plus les frais de représentation du maire représentent  177 620€ par an, c’est une belle somme, et ça correspond à 5.5 points de taxe d’habitation. Où est la solidarité ?

Concernant  les frais de représentation : madame Charnay, vous avez hérité de la place de Mr Passi, et quand on accepte un héritage on hérite de l’actif, mais aussi du passif. Les frais de représentation ont suscité bon nombre d’interrogations et même une enquête judiciaire. Nous avions été invités à consulter les justificatifs de ses dépenses par  Mr Passi, mais par respect pour le personnel qui avait déjà eu à les présenter à Mrs Mélies et Boudjellaba , à la chambre régionale des comptes et sans doute à la police judiciaire, nous avons choisi de lui épargner de le faire une nouvelle fois. Nous avons préféré laisser la police faire son métier. Le problème, c’est qu’après cette affaire scandaleuse, nous ne pourrons plus vous faire confiance et vous laisser dépenser 10698€ de frais de représentation  par an sans se poser de questions. Aussi, je vous demanderai de faire preuve de la plus grande transparence sur cette dépense et de fournir au conseil municipal un tableau détaillé toutes les années. Nous demandons  un rapport d’activité à toutes les associations à qui nous allouons une subvention, vous devez en faire de même. J’espère aussi  que vous aurez la décence  de dépenser cette somme le plus sérieusement possible, car j’ai encore en mémoire une facture de chez Cartier, sur laquelle Mr Passi s’est expliqué que ce n’était pas chez  le grand bijoutier du même nom, mais dans un commerce chez qui il avait acheté une casquette et des gants. Quel rapport avec sa fonction de maire ? Je ne vois pas. Comment peut-on dépenser l’argent du contribuable pour un tel achat quand on est maire d’une ville où la majorité des gens n’ont pas les moyens de se vêtir convenablement ? Encore un bel exemple de solidarité ! Donc Mme Charnay, vous l’aurez compris, nous ne laisserons rien passer. Il y a des dépenses courantes que nous faisons tous pour être présentables, nous n’accepterons que les dépenses relatives à la fonction de Maire et rien d’autre. Je le répète, nous vous demanderons un tableau complet avec la date, le lieu, le produit acheté et l’objet de cette dépense ainsi que le montant. Les Givordins n’ont pas à faire les frais de petits plaisirs que vous pourrez vous accorder. Je rajouterais que vous comprendrez que c’est le passif dont vous avez hérité qui nous fait agir de la sorte et nous espérons que vous saurez vous en souvenir.

 

CONTRE

 

Projet de délibération n°2

SUBVENTION EXCEPTIONNELLE AU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS

 

Michelle Palandre

Les Antilles ont vécu un vrai cauchemar et mettront des années à se relever de cette catastrophe. Le secours populaire fait preuve d’une grande solidarité comme toujours et il est bien évident que nous voterons cette délibération. 1000€ c’est peu, et cela enfonce le clou, vous prenez 15% de plus sur vos indemnités soit  21503€ et vous donnez 1000€ au secours populaire. Encore un bel exemple de solidarité.

 

POUR

Projet de délibération n°3

DÉSIGNATION DES REPRÉSENTANTS DU CONSEIL MUNICIPAL AUX CONSEILS D’ÉCOLES DE PAUL LANGEVIN ET JEAN JAURES SUITE A LA DÉMISSION D’UNE CONSEILLÈRE MUNICIPALE ET A L’ÉLECTION DU NOUVEAU MAIRE

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°4

MODIFICATION D’UN REPRÉSENTANT DU CONSEIL MUNICIPAL AU SEIN DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU CCAS SUITE A L’ÉLECTION DU NOUVEAU MAIRE

 

PRIS ACTE

 

Projet de délibération n°5

MODIFICATION DES MEMBRES DES COMMISSIONS PERMANENTES ET DE LA COMMISSION DES FINANCES SUITE A LA DÉMISSION DE CONSEILLERS MUNICIPAUX ET DE L’ÉLECTION DU NOUVEAU MAIRE

 

Michelle Palandre

J’ai remarqué depuis plus de 9 ans, que beaucoup d’élus ne venaient jamais aux commissions. C’est pourtant l’occasion de pouvoir débattre, discuter, poser des questions, et certains pensent avoir toutes les réponses puisqu’ils ne sont jamais là. A la commission de développement urbain à laquelle je participe, je n’ai jamais vu par exemple Mme Gassa, Mr Combaz , j’ai rarement vu Mr Benoui, Mr Allali, Mme Fornengo ou Mr Gagneur. Je peux comprendre que pour ceux qui ont des activités professionnelles ce ne soit pas toujours simple, ça ne l’est pas pour moi non plus d’ailleurs, mais alors pourquoi  accepter de faire partie d’une commission si on sait qu’on ne pourra pas venir ? Tout ne se règle pas en commission, mais c’est important de pouvoir poser des questions notamment au personnel, bien au fait des sujets traités et d’obtenir quelques réponses qu’on obtient rarement pour ne pas dire jamais au conseil municipal. C’est aussi intéressant de pouvoir débattre entre élus en amont du conseil. Je ne trouve pas cette attitude très constructive.

 

Alain Pelosato

Depuis le début de ce mandat, je n’ai jamais manqué une commission. Par contre, dans ma commission je n’ai jamais vu, cette année, ni  Mr Bouty, ni Mme Checchini, ni Mr Rotaboul.

Madame Palandre a raison, une commission devrait être le lieu où on peut discuter, or dans la commission population il est impossible de discuter ! Le président est même allé jusqu'à parler en même temps que moi pour rendre mon intervention inaudible quand il considère unilatéralement que mon intervention serait hors sujet... Il est également étonnant que les élus de la majorité que j'interpelle à cette occasion ne soufflent pas mot et ne demandent pas au président de me laisser leur poser la question. La dernière fois, cette attitude intolérable de M. Khouatra m’a amené à quitter la séance alors que M. Haoues avait bien envie de me répondre puisqu'il est sorti en me suivant et me proposant de répondre à ma question en privé alors qu’il n'était pas intervenu en séance auprès de M. Khouatra pour pouvoir me répondre.

Rien, ni le règlement intérieur, ni aucune loi n’encadrent les sujets que l’on peut aborder en commission, même les sujets qui sortent du strict ordre du jour !

Au contraire, le règlement intérieur indique clairement :

« Les commissions municipales instruisent les questions qui leur sont soumises et émettent un avis

motivé et argumenté. »

Et le règlement liste de manière précise ces questions qui peuvent être soumises, par exemple en ce qui me concerne : la question « jeunesse. » Le sujet que j’avais abordé concernait bien la question « jeunesse » ! Nulle part il n’est indiqué que les participants doivent s’en tenir strictement à la délibération soumise au conseil municipal… puisqu’il ne s’agit pas de la réunion du conseil municipal, mais de la réunion de la commission.

M. Khouatra, comme à son habitude, s’est inventé un règlement qui n’existe pas et s’est livré à une grave atteinte au droit d’expression d’un conseiller municipal, en l’occurrence moi-même. Ce genre de violation de la loi par le maire a donné lieu déjà à 23 annulations et  décisions du conseil municipal au tribunal administratif suite à mes propres requêtes ainsi que celles de mes collègues Michelle Palandre et Jean-Marc Bouffard.

 

ABSTENTION

 

Projet de délibération n°6

DÉSIGNATION D’UN REPRÉSENTANT DU CONSEIL MUNICIPAL AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE (MJC) SUITE A LA DÉMISSION D’UN CONSEILLER MUNICIPAL

 

ABSTENTION

Projet de délibération n°7

COMMISSION CONSULTATIVE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX – MODIFICATION

D’UN REPRÉSENTANT DU CONSEIL MUNICIPAL

 

PRIS ACTE

 

Projet de délibération n°8

COLLABORATEUR DE CABINET – DIRECTEUR DE CABINET

 

Michelle Palandre

Pour commencer, vous voulez abroger les dispositions relatives aux collaborateurs de cabinet, dispositions figurant dans la délibération du 17 avril 2017, dites-vous, relative au régime indemnitaire des fonctionnaires d'Etat. Déjà ce n’était pas le 17 avril, mais le 11 avril, on est gentil, on vous le dit, sinon n'importe qui pouvait vous faire annuler la délibération. Mais ce n'est pas le plus important, pourquoi, dans cette délibération du 11 avril vous parliez d'un poste de collaborateur de cabinet puisqu'il n'existait pas ?

On a toujours entendu qu'un tel ou une telle était présenté comme directeur de cabinet. Le poste de directeur de cabinet n'était pas réellement occupé puisqu'il n'apparaît pas occupé dans le tableau des effectifs du budget 2017 ! Et puis, si on le crée, c'est bien qu'il n'existait pas !  Je constate que tous ces gens présentés comme membres ou directeurs de cabinet en exerçaient bien la fonction, mais sont-ils tous contractuels ? De quelle manière sont-ils rémunérés ?

 

CONTRE

 

Givors, le 4 octobre 2017

Les commentaires en italique sont de la rédaction.