CONSEIL MUNICIPAL DU 13 AVRIL 2015

Ce conseil a été marqué par trois débats dans lesquels le maire a été sur la défensive : la délinquance et la sécurité, qui doit être assurée aux citoyens, l’insertion, et l’embauche de personnes en surplus sans qu’il y ait besoin de ces emplois pour la mairie. Voir les délibérations No 1 - No 4 – No 15

La majorité de gauche est restée silencieuse comme toujours, seule l’opposition du Défi givordin a assuré la défense des intérêts des Givordines et des Givordins.

 

 

N° 1

VIDEO PROTECTION DEMANDE DE SUBVENTION

Il s’agit d’installer de nouvelles caméras de surveillance dans des nouveaux quartiers.

 

Michelle Palandre

 

Déjà, concernant  le choix des lieux de l’installation des caméras, si de nombreux lieux  me paraissent évidents, j’ai plus de mal avec la place de la Liberté et la place Pasteur, que je pensais être des quartiers plus calmes et puis surtout pourquoi installer une caméra sur le Parking du magasin DIA , n’est-ce pas un parking privé ? Si oui, pourquoi la commune payerait-elle la vidéo surveillance ?

D’autre part, pour revenir à la place Pasteur, c’est juste devant le commissariat C’est 4000 euros pour la place Pasteur et 9 000 pour la place de la Liberté. ! Il ne faut peut-être pas exagérer.

 Donc, vous avez décidé d’investir 100 000€ pour installer 21 nouvelles caméras. Nous allons voter « pour » à deux mains, parce que nous pensons que c’est un moyen d’enrayer la délinquance à Givors. Je lis dans la délibération qu’elles vont être installées dans des lieux où plusieurs délits et fait délictueux ont été enregistrés. Je lis bien « enregistrés » donc ce sont des faits concrets. 100 000€, c’est une grosse somme, donc si vous avez décidé d’investir autant d’argent, c’est que vous pensez que c’est utile. Je vous le rappelle, je suis pour la vidéo surveillance, mais je m’interroge. Pourquoi ? Parce que c’est  en parfaite contradiction avec  les propos que j’ai pu entendre en commission concernant une délibération que nous allons voir un peu plus tard et qui traite des médiateurs de la tranquillité nocturne. Parce que j’ai entendu les élus de la majorité dire que rien de grave ne se passait à Givors. Pas de voleur, pas de violeurs, pas de dealers, par de graves délits en tous cas. Vous êtes donc totalement incohérents à ce sujet. Soit il y a des problèmes de délinquance et on pose des caméras, soit tout va bien et on économise 100 000€. . A Givors, c’est comme ailleurs, ni plus ni moins que dans certaines communes du même profil, soit, mais, la délinquance  existe et il faut y remédier, en posant des caméras c’est déjà bien mais aussi avec d’autres méthodes, mais là nous en débattrons dans la prochaine délibération. D’ailleurs, lors des évènements  du week-end d’Halloween, qu’on peut  pour le coup considérer comme très graves, ce sont les caméras de Carrefour qui ont permis d’identifier certains des auteurs.   Ce qui prouve d’une part qu’il y a bien de la délinquance à Givors et d’autre part que les caméras  sont utiles. Un dernier constat, j’ai d’ailleurs appelé Mr Soulier il y a deux semaines à ce sujet : la course des bolides puissants continue et je pense même s’aggrave dans tous les quartiers de la ville. Je crains sincèrement que la sécurité des Givordins soit mise à mal. Ça fait plus d’un an qu’on en parle, il y a eu des pétitions, des réunions publiques, et aucune amélioration de ce côté-là. Ces bolides passent forcément à un moment dans le cadre des caméras. Peut-on s’en servir pour les identifier. Mr soulier m’a assuré qu’un travail était en cours en ce moment. Tant mieux, mais je voudrais des résultats concrets rapidement. Je vous informe ce soir que si cet été rien ne s’est amélioré, nous ferons le nécessaire pour mobiliser les Givordins pour vous faire réagir très vite. Et croyez-moi, nous n’aurons aucun mal à trouver des mécontents, et quand je dis mécontents, c’est faible, car aujourd’hui, ce sont des gens terrorisés et très inquiets pour la vie de leurs enfants particulièrement mais aussi des séniors qui me parlent de ce problème tous les jours.

 

POUR

 

N° 2

SUBVENTION EXCEPTIONNELLE AU SOG JUDO

Pour aider le SOG à organiser la fête des 50 ans du club.

POUR

 

N° 3

REINTEGRATION DANS L’ACTIF DE LA COMMUNE DU TRACTEUR AEBI TT270

Au moment de revendre un tracteur ils se sont aperçu qu’il n’appartenait pas à la commune.

Alain Pelosato

 

La commune va perdre du coup 74 476,81 euros de capacité d’investissement…

 

POUR

 

N° 4

DISPOSITIF DE MEDIATION NOCTURNE – DEMANDE DE SUBVENTION

Reconduction du dispositif de patrouilles nocturnes constituées de personnes non qualifies et non formées pour « assurer » la tranquillité…

 

Michelle Palandre

 

Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous en avons longuement parlé en commission et nous ne sommes pas d’accord sur l’utilité de ces médiateurs. Bien-sûr nous ne sommes plus dans la configuration d’une vraie délinquance mais ce que nous pouvons appeler des incivilités. Pour les vols, les dealers et les évènements plus graves, c’est à la police nationale d’intervenir.  Mais,  même si on en reste uniquement  sur  la tranquillité nocturne, on peut se poser la question de comment des personnes qui n’ont aucun pouvoir de répression peuvent imposer quoi que ce soit à des jeunes ou moins jeunes d’ailleurs qui ne respectent pas les autres. L’été dernier, nous avons bien vu que ça n’était pas efficace. Les enfants continuaient à jouer  bruyamment, notamment avec des pétards jusque très tard la nuit et ils sont bien plus malins que vous ne voulez le reconnaitre, car quand les médiateurs arrivaient, ils se calmaient et quand les médiateurs repartaient, ils recommençaient. Il faut être bien naïf pour croire qu’il pourrait en être autrement. Nous en avons eu des échos de tous les quartiers de la ville.  Et quand les médiateurs étaient dans un quartier, c’est de l’autre côté de la ville qu’il y avait des problèmes et inversement .Je pense en plus que des enfants n’ont rien à faire dans la rue après 22h, sauf s’ils sont accompagnés de leurs parents et là je pense que c’est aux parents d’intervenir.  Et là encore si ces parents sont démissionnaires et n’ont pas d’autorité sur leurs enfants pour les calmer, pensez-vous vraiment qu’une brigade de quatre hommes, à qui je n’enlève pas la bonne volonté de vouloir le  réussir, mais qui n’ont aucun moyen de pression, puissent faire changer les choses. Alors bien-sûr, c’est mieux que rien  me direz-vous mais là, nous ne sommes pas loin de rien, et il serait plus judicieux de renforcer la police municipale, de leur donner des moyens, et eux auront au moins la légitimité d’intervenir, de réprimander, voire de verbaliser les parents quand ça va trop loin.

L’été est long, tout le monde n’a pas la clim et c’est terrible de ne pas pouvoir dormir quand on doit se lever le matin parce quelques gamins ne sont pas maîtrisés.

D’ailleurs, il y a une législation de protection phonique des riverains des voies de circulation bruyante, et l’Etat a pris la peine de financer la protection phonique de toutes les habitations situées par exemple sur la RD 386. Imaginons ces personnes qui vivent fenêtres fermées la journée à cause du bruit des voiture, qui la nuit souhaiteraient rafraichir leur appartement et ouvrir leur fenêtre puisque la circulation est nettement moins dense, sont obligés de se caroubler toute la nuit pour pouvoir dormir à cause du bruit créé par ces incivilités. C’est une deuxième incohérence !

Une dernière chose, si vous maintenez cette brigade, faites au moins en sorte que leur numéro de téléphone soit communiqué à tous les Givordins, car l’an dernier, il n’a été donné nulle part,  ni dans la presse, ni dans le magazine « vivre à Givors »,et quand les usagers arrivaient à les joindre la journée à la mairie, ils refusaient de le donner et proposaient de passer chez la personne à  22H, fait en plus qu’ils ne respectaient pas puisqu’ils ne sont jamais passés.

Là encore, nous ferons le bilan cet été et ne manquerons pas de vous faire remonter les plaintes des Givordins qui croyez-moi, une fois de plus sont plus nombreuses que vous voulez bien le dire.

 

Alain Pelosato

 

Contrairement aux allégations de Mme Charnay et à l(intitulé de la délibération, il ne s’agit aps seulement d’une demande de subvention mais d’une demande d’approuver le projet. D’action.

En fait les fonctions que vous demandez d’exécuter à ces personnes sont celles de Policier municipal.  Ces fonctions demandent  au personnel qui les exerce d’être assermenté devant le tribunal de grande instance…  Elles consistent à faire appliquer la réglementation municipale, mais aussi la loi en général. La police municipale joue un rôle essentiel dans la tranquillité, les rapports de voisinage, les conflits de voisinage. C’est le rôle du maire et seule la police municipale, parce qu’elle est assermentée, a le pouvoir légal de le faire. Là vous allez mettre sur le terrain des personnes qui n’ont ni la formation, ni la compétence. De plus vous développez la précarité, ces emplois sont à temps partiel, une fois l’été passé que vont faire ces gens ? Ce n’est pas leur rendre service.

Vous avancez l’idée de la participation des éducateurs de la sauvegarde de l’enfance (que vous appelez incorrectement « éducateurs de prévention ». Vous voulez sans doute nous faire croire que ces éducateurs seront présents ? Ce personnel ne travaille pas la nuit, il n’a pas en charge la tranquillité publique. Si vous pensez que l’équipe des « médiateurs nocturnes » (comme vous les appeler) peuvent signaler des « cas » aux éducateurs de la sauvegarde, vous vous trompez lourdement. Ces médiateurs n’ont aucune possibilité de connaître l’identité des mineurs sur la voie publique. Cela leur donne une grande responsabilité qui n’est pas en rapport avec la faiblesse de leur formation, malgré toute la bonne volonté qu’ils puissent avoir. Ce que vous faites est irresponsable !

 

Lors du Débat qui a suivi, Alain Pelosato et Michelle Palandre ont évoqué leurs expériences de victimes de la délinquance et leur témoignage de l’évolution de jeunes vers la grande délinquance quand on laisse leurs petits actes délictueux impunis. La prévention de la délinquance commence chez les jeunes mineurs.

Alain Pelosato est revenu sur le fait que le maire est incapable de faire appliquer ses propres décisions. Ainsi, il a pris un arrêté interdisant de jouer au ballon aux abords de la mairie et des immeubles d’habitation, mais une bande de jeunes enfants continuent à pratiquer le football en utilisant les entrées du parking de la mairie comme cage de foot et même tapent fort dans le ballon en jouant dans l’enceinte des jeux d’enfants de la place Jean Jaurès… M. le Maire est incapable de faire respecter ses propres décisions !

 

ABSTENTION

 

N° 5

SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC LE SDIS

Pour que les pompiers puissent utiliser la vidéosurveillance

POUR

 

N° 6

PROTOCOLE D’ACCORD DU PLAN INTERCOMMUNAL POUR L’INSERTION ET L’EMPLOI DE L’EST ET DU SUD LYONNAIS 2015-2019

PLIE : Plan Local d’insertion par l’économie : Organisme qui agrée les opérations d’insertion réalisées par des opérateurs indépendants

 

Alain Pelosato

 

Il est dommage que nous n’ayons pas eu en commission le dossier concernant les statistiques de l’ancien PLIE du secteur de Givors (Givors –Grigny – CCRC).

Nous y constatons que 192 personnes de Givors bénéficient de ce dispositif. Ce qui est très peu au regard du nombre important de personnes en difficultés à Givors. Leur nombre dépasse largement ce chiffre ! D’ailleurs ce chiffre est à peu près stable depuis 2011, date à partir de laquelle vous produisez vos statistiques.

Il faut malheureusement constater qu’il n’y a que 40 % de ces personnes qui obtiennent un emploi qui est, pour l’essentiel d’entre eux, un emploi d’agent d’entretien/collectivité.

La commune verse néanmoins 74 700 euros par an à cet organisme. Ce qui fait à peu près 1000 euros par personne qui a bénéficié d’une sortie vers l’emploi. Encore ne sait-on pas de quel emploi il s’agit : CDD ou CDI ?

Je vois également que le PLIE avait demandé 81 630 euros et vous n’avez donné que 74 700 euros.

Je pense sincèrement que ce fut une erreur de rejoindre ce vaste PLIE du sud-est lyonnais. Cette gigantesque machine que nous ne contrôlons absolument plus.

Tous ces dispositifs sont utiles c’est sûr. Ils permettent à une minorité de sortir de la précarité, mais à quel prix ? Et les autres, que deviennent-ils ? Quand il n’y a plus d’emplois à Givors, que le chômage grandit chaque jour dans le pays et encore plus dans notre ville, que d’argent gâché pour suppléer à une politique nationale et locale qui va dans le mur !

 

ABSTENTION

 

N° 7

GRAND LYON PROPRETE - RAPPORT D’ACTIVITE 2013

 

Michelle Palandre

 

On ne peut pas dire que la propreté soit la plus belle réussite de cette ville. J’ai largement développé le sujet en commission. La constatation hebdomadaire que l’on peut faire concernant la collecte des ordures ménagères est déconcertante. Certes, comme le disent certains élus, les usagers doivent faire des efforts,  mais faut-il encore leur en donner les moyens .Quant à 9H du matin en bas d’un immeuble d’une rue principale de la ville ; des dizaines de sacs sont entassés sur les containers, il faut se poser la question de savoir si le nombre de  containers est suffisant. Quand après le passage des agents de la Métropole, les bacs sont vides et les sacs déposés en vrac sur les trottoirs, même si on peut admettre que ce n’est pas leur rôles de les ramasser, au moins faut-il organiser  une communication avec les agents communaux pour que les rues soient nettoyées dans les plus bref délais. Il y a des trottoirs desquels il faut descendre (mettant en danger les enfants, les personnes à mobilité réduite ...) parce qu’ils sont envahis par les bacs. Sachant  en plus  que chaque personne soumise à  la taxe foncière paye 5% pour les ordures ménagères à la métropole, que cette taxe génère un trop perçu de 30M€ : Non seulement le service est mauvais, mais en plus ils nous font payer 30Millions en trop ! Donc Mr Passi, Mme Jeannot, vous êtes élus de la Métropole, faites en sorte que le service soit rendu

Mme Daniello Rosa m’a expliqué qu’un gros travail était mis en place avec les bailleurs, les services de la Métropole et les usagers, j’ai bien entendu son message, et ça me rassure que d’autres personnes soient choquées. Mais vous avez beaucoup parlé de grands ensembles comme Les Vernes ou d’immeubles en location,  mais ces immeubles sont équipés de locaux à poubelles. C’est déjà une chance donc ce devrait être plus facile de sensibiliser les usagers. Il y a également des petits immeubles en ville,  qui n’ont pas de local pour entreposer leur bac, et si les habitants les déposent dans le hall d’entrée, c’est l’hygiène  qui est mis en cause. Donc là le problème est à régler en construisant par exemple des locaux qui peuvent être un peu ludiques, un peu jolis mais qui seraient de toute façon plus élégants que tous ces bacs qui traînent.  J’espère tout de même que vous arriverez à un résultat positif, parce que franchement  vous ne pouvez pas être fièrs de l’image que donne celle ville en terme de propreté, et je pense que vous avez compris que nous ne lâcherons pas le morceau, si j’ose dire, car c’est  aussi un service que les Givordins attendent.

 

Cette délibération n’est qu’une information donnée au conseil. Elle n’appelle pas de vote.

 

 

N° 8

GRAND LYON – SERVICE PUBLIC D’EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT -

RAPPORT D’ACTIVITE 2013

 

Alain Pelosato

 

En 2007, au moment de l’adhésion au Grand Lyon, M. le maire, vous avez refusé de déduire le taux de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) du foncier bâti, sachant que ce taux de la TEOM avait été intégré au foncier bâti par M. Vallin il y avait bien longtemps. Vous aviez invoqué le prétexte que le prix de l’eau était moins cher ! On ne voit pas très bien le rapport. Mais en fait quand on regarde le prix de l’eau maintenant, ce n’est plus le cas loin de là avec 3,35 euros le mètre cube, la note est salée, même si l’eau ne l’est pas. Avec une augmentation de 4 % par rapport à l’année dernière ! Sans compter l’augmentation de la redevance d’abonnement de 2,3%.

On ajoute cela aux 5 % d’augmentation des impôts locaux de la Métropole lyonnaise où vous êtes vice-président, et Mme Jannot conseillère, vous avez voté tous les deux ces augmentations ! Les feuilles d’impôts et factures d’eau de la Métropole lyonnaise vont être dures à avaler pour les contribuables givordins. Par contre, vous n’avez pas été gênés d’augmenter vos indemnités d’élus de 20 % !!!!!

Pourquoi ne donnez-vous aucune information dans le Vivre à Givors sur les décisions que vous prenez à la Métropole lyonnaise (ex Grand Lyon) ?

 

Cette délibération n’est qu’une information donnée au conseil. Elle n’appelle pas de vote.

 

N° 9

CONVENTION DE MISE EN COMMUN DU « PACK ADS » PACK APPLICATION DROITS DES SOLS

Utilisation d’un logiciel pour le service urbanisme

 

POUR

 

 

N° 10

CONVENTION DE SERVITUDES APPLICABLE AUX OUVRAGES DE DISTRIBUTION

PUBLIQUE DE GAZ SUR LA PARCELLE AR 385

Travaux d’alimentation en gaz d’un immeuble situé entre la place Oussekine et la rue Longarini

POUR

 

 

N° 11

ATTRIBUTION AU PROFIT DE LA COMMUNE DE GIVORS D’UN BIEN SIS A GIVORS

(RHONE) RUE DES TUILERIES CADASTRE SECTION AL 123

62 ans après on s’aperçoit que la commune payait un loyer à une association qui n’existe plus !

 

Michelle Palandre

 

Moi je suis toujours surprise qu’on puisse payer ou provisionner un loyer même si modique pendant   56 ans sans se poser la question de savoir pourquoi il n’est pas débité.  Franchement, il n’y a que dans une collectivité publique qu’on peut voir ça. Dans le privé, il y a longtemps que la question serait réglée. Mais bon peut-être aussi suis-je naïve, ou pas tant que ça  d’ailleurs, car je me dis que ça devait bien vous arranger jusqu’à ce jour d’avoir un local à disposition pour si peu cher. Mais bon voilà la commune propriétaire d’un bien à démolir et à désamianter, et ça c’est le prix à payer pour ne pas avoir réagi plus tôt.

 

POUR

 

N° 12

DENOMINATION D’UNE VOIE : IMPASSE DE MONTGELAS

 

 

POUR

 

N° 13

PROCEDURE D’INSCRIPTION ET DE CLASSEMENT AU TITRE DES MONUMENTS

HISTORIQUES D’UN TABLEAU DE HENRICUS HOUYEZ

Il s’agit d’un tableau à l’église Saint Nicolas…

 

Michelle Palandre

 

C’est une excellente nouvelle que vous demandiez enfin  le classement de ce tableau au titre des Monuments historiques. Il est malheureusement en mauvais état et mérite d’être restauré rapidement. Je me permets également de vous rappeler que  la commune est aussi propriétaire de l’orgue qui a  déjà été restauré  en 1992 mais qui mériterait une remise en état et surtout des vitraux de maitres verriers renommés comme Bégule, Champigneulle, Dufêtre, etc. … qui sont en train de se dégrader. Et pour ceux qui ont été protégés par du plexiglass, ça n’a pas été fait dans les règles de l’art, ce qui risque de les endommager encore plus et je ne comprends pas que vous ne vous retourniez pas vers l’entreprise qui a effectué ces travaux. Le plafond de la nef est en mauvais état, ce qui donne des dégâts d’eau et des effritements qui endommagent aussi les œuvres exposées. Le premier pas est fait, nous espérons que vous ne vous arrêterez pas là et que vous prendrez enfin soin  de cette église qui est une richesse du patrimoine Givordin.

 

POUR

 

N° 14

CONVENTION DE PARTICIPATION FINANCIERE ENTRE LA VILLE ET LE GRAND LYON - EMOUS 2014

Toujours la même rengaine de la politique de la ville dans les quartiers sensibles qui coûte très cher aux contribuables pour très peu d’effets…

 

ABSTENTION

 

N°15

EMPLOIS TEMPORAIRES - MODIFICATIONS

Le maire embauche des personnes en surplus sous prétexte d’accroissement temporaire d’activité, mais alors que Michelle Palandre lui demande d’expliquer en quoi consiste cet « accroissement » d’activité, il s’emmêle les pieds dans ses contradictions en expliquant qu’il s’agirait de remplacer des postes rendus vacants par des départs… Donc ce n’est pas un accroissement d’activité ! Ainsi l’emploi de rédacteur 11e échelon est destiné à un « journaliste » c’est ainsi que le maire l’a nommé, qui sera chargé du protocole. Quel mot prétentieux  pour une petite commune ! D’ailleurs il y a déjà quelqu’un qui s’occupe du « protocole » à la mairie…

 

Michelle Palandre

 

Quel que soit l’accroissement temporaire d’activité, qu’il va quand même falloir nous expliquer et puis il va falloir être convaincant,  je pense qu’il aurait été facile de combler ce manque avec du personnel déjà en place, compte tenu du taux de personnel déjà très important à Givors. Vous n’avez pas les moyens d’embaucher de nouvelles recrues. 

Nous savons que vous avez modifié cette délibération pour rajouter un rédacteur 11ème échelon d’Avril à Décembre, pour vous permettre de recruter une personne en particulier. J’ai lu dans une certaine presse que vous souhaitiez économiser sur tout y compris sur les gommes et les crayons, et vous vous permettez d’embaucher au moins deux personnes dont vous n’aviez aucun besoin, mais pour leur rendre service, et à des salaires qui ne sont pas négligeables puisqu’ils tournent à plus de 2200€ par mois.

L’une de ces personnes avait un travail dans une ville voisine. Il ne se reconnait peut-être plus dans la nouvelle direction politique de la nouvelle majorité, mais nous ne sommes pas obligés de récupérer tous les fonctionnaires des mairies qui ont changé de bord aux dernières élections municipales. Sinon, ça risque de faire beaucoup de monde ! L’autre personne était au chômage, mais il n’est pas le seul à Givors et si vous devez recruter tous les chômeurs de Givors ce n’est plus 68% de charges de personnel que vous aurez mais plus de 300%.

Nous n’avons rien de personnel contre ces deux personnes, mais c’est vous Mr Passi que nous mettons en cause. C’est indécent par les temps difficiles que connaissent les collectivités, et la crise qui touche tous les Givordins que vous augmentiez les dépenses du personnel  uniquement pour favoriser deux amis qui n’apportent rien de plus au service des Givordins et dont vous n’aviez pas besoin.

 

Alain Pelosato

 

Pourquoi un poste dont le grade est déterminé de manière aussi précise : rédacteur 11e échelon ? 

Nous avons constaté que vous avez embauché deux personnes au cabinet du maire après l’élection municipale. L’un d’eux explique lui-même qu’il est membre du cabinet du maire et chargé, dit-il, de « regarder ce qui ne va pas dans la mairie »…  Vous avez donc besoin d’embaucher quelqu’un pour « regarder ce qui ne va pas dans la mairie » ?

Nous avons également constaté la présence d’un ancien adjoint sur les bancs du personnel municipal lors d’un précédent conseil. Nous avons été informés que la directrice générale a interpellé les services des ressources humaines pour élaborer un cadre d’emploi qui permettrait de l’embaucher  pendant un an, afin de pouvoir  pérenniser son poste.

Il a été recruté le 20 janvier. Depuis cette date jusqu’en avril, il remplace un agent municipal en maladie de grade rédacteur principal 11e échelon.  Mais au retour de la personne en maladie, il a fallu créer un poste d’emploi temporaire … C’est le but de cette délibération.

La direction des services  a fait faire beaucoup d’efforts pour façonner des solutions administratives afin d’embaucher cette personne qui était directeur de la communication dans une commune voisine alors que  son employeur a perdu les élections municipales en 2014.

Cette personne n’était pas au chômage quand vous l’avez embauchée. Elle était employée dans cette mairie voisine !

Cette embauche est  un emploi  créé en surplus, artificiellement. Quelles vont être les fonctions de cet employé ? A quoi va-t-il servir ?

Cette dépense, pour un salaire en surplus, correspondrait à 2 points du taux de la taxe d’habitation. Faites le calcul avec le nombre d’emplois créés…

Les Givordines et les Givordins apprécieront.

 

CONTRE

 

N° 16

CREATION D’EMPLOIS D’AVENIR

 

Alain Pelosato

 

Comme leur nom ne l’indique pas, ces emplois n’ont aucun avenir. Ce sont des voies de garage pour les jeunes qui en bénéficient.

 

ABSTENTION

 

 

N° 17

TABLEAU DES EFFECTIFS-MODIFICATION

 

 

POUR

 

N° 18

COMMUNICATIONS AU CONSEIL MUNICIPAL

 

 

Cette délibération n’est qu’une information donnée au conseil. Elle n’appelle pas de vote.

 

 

Givors, le 13 avril 2015

 

Les textes en italique sont rédigés par la rédaction.