CONSEIL MUNICIPAL DU 17 DECEMBRE 2013

Le Maire toujours aussi autoritaire, mais n’ayant aucune autorité, les débats s’en trouvent houleux et aucun élu de la majorité n’y participe. Seuls les élus de l’opposition du Défi givordin apportent des arguments, des éléments de réflexion et rétablissent la vérité sur les mensonges par omission de Passi et ses moyens staliniens de déformer la réalité des chiffres.

Il utilise par ailleurs des persiflages maladroits envers les  membres du groupe du Défi givordin indignes de la fonction de maire. Une fois de plus la manière dont le maire limite les débats, restreint le temps de parole des élus de l’opposition, le fait qu’il est incapable de répondre à la moindre de leurs questions montre que les Givordins ne méritent pas ça !

Il y a eu 40 délibérations traitées lors de ce conseil municipal. Nous n’évoquons ici que celles qui ont fait l’objet d’une intervention d’un membre de notre groupe.

1

DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE

Un « Débat » d’orientation budgétaire pour lequel Passi a parlé presque une heure en tout alors que chaque élu de l’opposition n’a eu que trois minutes pour s’exprimer ! Une vraie dictature. D’autre part, les chiffres et tableaux exposés sont trompeurs et manipulateurs comme n’a pas manqué de le faire remarquer Michelle Palandre.

 

Michelle Palandre

Les pertes liées aux baisse des dotations d’état  c’est-à-dire – 3 ,3 M€ que vous annoncez dans ce budget sont étonnantes puisque le total des dotations qui ont été versées d’après Bercy étaient de 6 271 000 en 2007 et de 7 160 000 en 2012 soit + 14%.

Cette année il semblerait qu’il y ait une baisse de 207 590€, des économies sur certains investissements auraient pu être faites , je prendrais par exemple la passerelle sur le Gier de 785 000€ qui n’avait aucune utilité particulière ou la pendule HOP qui, soit, est une œuvre d’art, qu’on apprécie ou pas, mais on a le droit de se poser la question de savoir si nous avons les moyens de nous offrir une œuvre d’art d’un tel prix.

Quant aux compensations fiscales qui diminuent cela peut s’expliquer soit par l’augmentation du revenu des Givordins, ce qui va à l’encontre de ce que vous dites plus haut en annonçant une explosion des besoins sociaux , ou alors par le fait qu’il y ait des Givordins qui ont quitté la ville

Ce qui expliquerait aussi la baisse de la population à Givors.

Depuis 2008, j’ai toujours vu des excédents de 5 à 7 Millions d’Euros en moyenne. La dette diminue jusqu’à presque disparaitre, les dotations dites-vous diminuent, alors où avez trouvé l’argent si ce n’est dans l’augmentation des impôts locaux ?

Arrivons-en justement  aux taux communaux : le tableau que vous présentez n’a aucune cohérence.

 En effet, quand vous donnez les taux communaux, il serait bon que vous preniez les mêmes critères en 2004 et en 2014. Je m’explique : Pour la taxe d’habitation, en 2004, vous prenez comme référence un taux communal de 21.51, alors que ce taux  communal de base était de 9.86, auquel je vous l’accorde il fallait rajouter le taux des syndicats et celui de l’intercommunalité ce qui donnait un total effectivement de 21.51. Mais alors, comment  expliquez-vous que pour 2014, vous n’ayez justement pris que le  taux communal de base de 18.90 mais auquel il faudra également rajouter les taux des syndicats et pour aller plus loin le taux de l’intercommunalité. Pour être juste donnez le taux global que les Givordins trouvent sur leur feuille d’impôt qui était de 27.24 en 2004 et de 27.43 en 2013. Soit une augmentation de 0.7%  et non pas une baisse comme vous l’annoncez de 12.1%.

Pour le foncier bâti, vous avez fait encore plus fort puisque vous vous êtes trompé de ligne. Sinon c’est idem, vous annoncez un taux  communal en 2004 en disant qu’il était de 32.80 alors que c’était le taux de 2005, mais soit, restons sur 2005, le taux communal de base était de 15.46. Et pour 2013, par contre vous repartez sur le même fonctionnement que pour la taxe d’habitation avec un  taux communal de base  de 29.39. La comparaison, là aussi, est impossible et fausse. Ce sont deux taux complétement différents, car il faut rajouter le taux des syndicats et la TEOM. D’ailleurs les Givordins ont pu constater sur leur feuille d’impôt un taux total de 39.95 en 2004 et de  47.23 en 2013 soit une augmentation de 18% et non une baisse de 11.60 comme vous l’annoncez.

Je ne parlerai même pas de la revalorisation des bases de 0.9% prévu par l’état en 2014, ce qui va encore changer la donne.

Donc l’annonce de la baisse des taux communaux une fois de plus  est trompeuse.

 

Alain Pelosato

Vous nous présentez un tableau qui montre la forte diminution de la dette depuis 1995. La dette a diminué, mais au prix de grands sacrifices pour les Givordins !

1)   Si on regarde le taux de la Taxe d’habitation : il est passé de 16,86 % en 1994 à 21,51  en 2004. Ce qui fait 4,64 points de taux en plus, soit une augmentation de 27,5% ! Regardons le taux du Foncier Bâti : il passe de 26,96 % en 1996 à 32,8 en 2005 (et non pas 2004 comme vous l’indiquez dans votre tableau). Ce qui fait 5,84 points de plus pour le taux soit une augmentation de 21,17%. Ces deux augmentations du taux représentent environ 1,8 million d’euros supplémentaires. Pour avoir le chiffre exact du gain obtenu par ces augmentations de l’impôt entre 1994 et 2004 il faudrait calculer le gain année par année, mais le chiffre de 1,8 millions donne un ordre de grandeur. Par contre entre 2004 et 2014 on peut dire que ce gain de 1,8 millions est annuel par rapport à la situation de 1994. Soit un gain d’une trentaine de millions d’euros entre 1994 et 2014, que les Givordins ont payé de leur poche !

2)   Une grande partie de la dette à été transférée à l’intercommunalité. En effet, Givors et Grigny se sont associés en district en 1997 et en Communauté de commune en 2003 ; Givors a adhéré ensuite au Grand Lyon en 2007.  Comme le prévoit l’article L1321-2 du CGCT, à chaque fois, les emprunts contractés pour faire face aux compétences communales transférées à l’intercommunalité ont été transférés à cette dernière. En fait, vous ne voulez pas le dire, mais nous le savons : l’intercommunalité a récupéré une partie importante de la dette qui ensuite, en 2007, a été transférée au Grand Lyon… Et les Givordins paient des impôts au Grand Lyon, et ils augmentent ! Et le Grand Lyon a ajouté une nouvelle taxe en 2007 : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères qui aurait dû être déduite du foncier bâti.

3)   Et enfin, entre 2000 et 2011 vous avez réalisé 67 517 000 euros d’excédents !

Donc calculons : une trentaine de millions d’euros d’impôts en plus entre 1994 et 2014 plus 67 517 000 euros d’excédents entre 2000 et 2014, il y a largement de quoi payer la dette en ayant vidé les poches des Givordins qui vont continuer à payer la dette via l’impôt au Grand Lyon. Ils ont déjà payé 8 900 000 euros d’impôt que vous avez votés au Grand Lyon depuis 2007. Et M. Collomb a promis de les augmenter !

(Alain Pelosato a dû utiliser son temps de parole de la délibération suivante pour déclarer ce qui suit)

Le tableau de CANOL (association à laquelle nous sommes adhérents !) qui est partiellement publié dans la Tribune de Lyon est trompeur. Ce tableau est faux car il utilise la moyenne de l’impôt payé par foyer fiscal pour chaque commune pour faire la comparaison.  Prenons un exemple : à Givors vous faites la moyenne de l’impôt local entre le foyer d’une petite villa d’un ouvrier et celui d’un appartement de la cité Croizat (car il y a 50 % de logements sociaux à Givors), vous allez trouver une faible moyenne car l’impôt de la cité Croizat, pour un tout petit appartement est très bas. Dans une autre ville il n’y a pas de logements sociaux, et la moyenne présentée est la moyenne entre deux villas ! Si vous trouvez le même chiffre pour les deux c’est que la villa de l’autre ville paie beaucoup moins d’impôt que la villa de Givors où la très faible valeur locative de la cité Croizat abaisse considérablement la moyenne !

Votre « débat » d’orientation budgétaire est minable !

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Vous avancez le tableau présenté par la tribune de Lyon qui compare des choses qui ne sont pas comparables.

La dette n’est pas mauvaise si elle est bien maîtrisée. Elle doit être un outil de gestion. Elle permet une répartition des charges dans le temps puisque les équipements bénéficient à plusieurs générations.

D’autre part vous avez fait l’erreur de rembourser la dette au moment de la crise financière.

Enfin, je rappelle qu’avant l’entrée au Grand Lyon, vous aviez intégré la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) au foncier bâti. Lors de l’adhésion au Grand Lyon, nous vous avions demandé de déduire le taux de la TEOM du foncier bâti ce que vous avez refusé.

On ne peut pas organiser un débat d’orientation budgétaire en limitant le temps de parole aux élus de l’opposition à 3 minutes. De plus vous avez convoqué la commission des finances à 16 H ce qui ne permet pas à un élu de l’opposition qui travaille de se libérer.

 

2

OUVERTURE DE CREDITS D’INVESTISSEMENT SUR LEXERCICE 2014

 

Michelle Palandre

Je ne comprends pas qu’avec  tous les excédents que vous avez faits les  années précédentes, les frais d’études  et les immobilisations en cours  notamment  pour  le CTM, L’ALSH le MOULIN MOIROUD , ce qui représente un montant de 880 000€ soit  près de 90%,  vous faites ouvertures de crédit sur le budget primitif de 2014. Ce ne sont pas des projets nouveaux puisque nous les trainons depuis au moins trois ans n’est pas été budgétisés en 2013.

Je souhaiterais  également connaitre le montant du coût de l’illumination de la cheminée de VMC

 

VOTE CONTRE

 

6

SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS POUR 2014 - CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS AVEC LA MAISON DU FLEUVE RHONE (MDFR)

 

Alain Pelosato

Nous avons appris en lisant la presse que la Maison du fleuve Rhône avait déposé son bilan au printemps et qu’elle était en redressement judiciaire.

A la lecture du bilan et du compte d’exploitation nous lisons que fin 2011 elle accusait un déficit d’exploitation de pas moins de 69 688 euros qui ont été compensés par un « report des ressources non utilisées des exercices antérieurs »…Curieux…

Cette association perçoit 697 632 euros de subventions ! Sur un montant de recettes de 739 746 !!!! Autant dire qu’elle ne vit que par les subventions ! Sans compter la mise à disposition des locaux et du personnel par la mairie, ses charges de personnel propre étant de 265 386 euros.

D’autre part, nous constatons que ces subventions ont augmenté de 151 383 euros de 2011 à 2012. De quel organisme public provient cette augmentation considérable ?

De fait, la maison du fleuve Rhône ne vit que de l’argent public et le conseil municipal n’était pas informé jusque-là de sa situation financière désastreuse… Et malgré les demandes répétées des élus de mon groupe.

Je note également 27 913 euros de variation de stock en négatif dans le compte de 2012… On ne sait pas de quoi il s’agit ! Est-ce une simple écriture ? Il est facile de faire varier le stock sur le papier… ???

Bref nous voilà placés devant cette situation :

1)   Voilà une association qui ne vit quasiment que d’argent public, logée gratuitement par la mairie qui met du personnel à sa disposition et il a fallu attendre la fin du mandat pour recevoir une information sur sa situation financière, qui reste largement insuffisante.

2)   Cette association a déposé le bilan au printemps et il n’en est même pas fait référence, ni dans le projet de délibération ni dans le dossier joint

3)   Les élus du conseil municipal apprennent que le TGI l’a mise en redressement judiciaire, mais là encore, le conseil n’est pas informé du plan de redressement envisagé par le président de l’association avec le tribunal…

4)   Donc, une fois de plus, vous faites la preuve que vous ne respectez pas les articles suivants du CGCT : article 2121-12 qui exige qu’une note de synthèse soit délivrée par le maire aux membres du conseil municipal et l’article 2121-13 qui exige que  « Tout membre du conseil municipal a le droit, (…), d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération ».

Nous vous demandons donc de reporter cette délibération à une date ultérieure, quand le conseil municipal sera informé du plan de redressement judiciaire proposé par le tribunal de grande Instance. Sinon nous nous abstiendrons.

 

ABSTENTION

 

9

SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS POUR 2014 - CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS AVEC L’ASSOCIATION UNI-EST

 

Alain Pelosato

Là encore, les perspectives sont sombres.

Le protocole d’accord du PLIE (plan local d’insertion et l’emploi) prend fin au 31 décembre de cette année.

D’autre part, dans le rapport, il est clairement affirmé « l’absence de lisibilité sur le FSE 2014 ». Voilà qui n’est pas nouveau, le FSE (Fonds Social Européen) n’est, en général, pas très lisible…

Dès la rentrée de septembre dernier, les commune étaient donc appelées à s’engager sur les actions conventionnées du PLIE en 2013, mais si elles le faisaient, lit-on dans ce rapport, elles « courent un risque » ! Aucune information n’a été donnée au conseil municipal sur ce sujet : quelle a été la position de la commune de Givors sur la reconduction des actions conventionnées en 2013 ???

Il y a également des projets de modification du mode de gestion des FSE. Il est prévu que ce soient les départements et non plus les communes qui en assurent la gouvernance. Il est vrai que pour nous le problème ne se poserait pas car nous serions prochainement dans la Métropole qui reprendra les compétences du département…

Donc il serait envisagé de créer un PLIE métropolitain ! Qu’en est-il exactement ?

 

VOTE POUR

 

17

DELEGATION DE L’EXPLOITATION DES MARCHES PUBLICS D’APPROVISIONNEMENT - RAPPORT D’ACTIVITE 2012

 

Michelle Palandre

La première constatation que nous pouvons faire à la lecture de ce rapport est qu’il y a eu 24 Départs d’abonnés sur le marché  du centre dont 12 pour les activités alimentaires, avec une nuance quant à la répartition de la fréquentation selon les jours de marché. Ce rapport souligne différents points qui doivent être étudiés. La fréquentation se restreint  et de par les commerçants et de par les clients, et le prestataire explique que le projet de revalorisation du marché doit avancer en parallèle avec les opérations de restructuration du centre-ville en matière de commerce et de stationnement.  Nous sommes forcés de constater que le nouveau plan de stationnement mis en place n’arrange pas les choses et en matière de commerce, ça n’est pas plus florissant non plus.

Le prestataire fait justement remarquer que face à la pénurie de vocations des commerçants forains, seuls les marchés les plus dynamiques apportant un réel service complémentaire aux usagers et leur apportant un réel et substantiel chiffre d’affaires bénéficieront de la fréquentation de ces commerçants. Ce qui ne me semble plus être le cas des marchés de Givors. Il soulève également le fait que la fréquentation des marché est due non pas au quantitatif mais au qualitatif du service et que des activités complémentaires doivent être organisées sur le site de nature à promouvoir le commerce non sédentaire et d’en valoriser l’image.

Par contre, pour la braderie, là encore le prestataire souligne que la date retenue n’a pas été forcément bien réfléchie puisqu’elle correspondait à d’autres évènements que ce soit sur la ville même ou dans les villes proches avec des évènements de même nature. Il  faudrait effectivement tenir compte de tout ça avant d’en fixer la date.

Cela dit les bénéfices de la société Giraud, eux se maintiennent bien, puisqu’elle affiche en 2012 un bénéfice de 22 777€.

D’autre part, depuis le début de ce mandat, outre le fait du constat de la paupérisation  constante du marché, qui est malheureusement ce qui est le plus grave, nous nous sommes toujours étonnés des montants destinés à l’animation-publicité. Ce montant nous le rappelons était de 15000€ en 2007, de 7000€ en 2008, de 3000€ en 2009, 6000€en 2010, puis est tombé à 280€ en 2011 et à moins de 90€ en 2012. J’aimerai au moins une fois durant ce mandat avoir une explication claire, sur ce qui devrait vous  inquiéter aussi je l’espère, c’est-à-dire  la variation de ces montants qui est, et c’est le moins qu’on puisse dire, en dents de scies et que nous ne pouvons accepter puisqu’aucune explication n’est donnée dans le rapport d’activité à ce sujet.

(Ce rapport ne donne pas lieu à un vote)

 

18

RAPPORT D’ACTIVITE 2012 DU GRAND LYON – SERVICE PUBLIC D’EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

 

Alain Pelosato

J’apprécie qu’enfin, sur cette délibération, les élus ont reçu une NOTE DE SYNTHESE !

Ouf ! c’est donc bien que nous avions raison d’en demander une ! Mais cela montre également que cette note de synthèse est manquante pour la plupart des délibérations.

On peut regretter que l’ARS (Agence régionale de santé) n’ait pas consolidé les données de la qualité de l’eau potable pour l’année 2012 ce qui fait que nous ne disposons pas des tableaux détaillés des analyses de chaque polluant. Pourtant la loi oblige les mairies à afficher ces données.

Ceci dit, le rapport indique que la qualité de l’eau est excellente concernant la bactériologie, les nitrates, les pesticides et le fluor. Ainsi que tous les autres paramètres non cités.

Nous voilà rassurés.

Je voudrais me réjouir également que le SPANC (service public d’assainissement non collectif) fasse l’objet d’un rapport détaillé. Quand ce service était à la charge du SYSEG nous n’avions jamais d’informations précises sur ce sujet. La gestion par le SYSEG n’était pas satisfaisante et avait donné lieu à une forte action de l’association des contribuables. La reprise de cette gestion par le Grand Lyon, a, semble-t-il, apaisé les esprits…

(Ce rapport ne donne pas lieu à un vote)

 

20

RAPPORT D’ACTIVITE 2012 DU GRAND LYON - PROPRETE

 

Michelle Palandre

Fort est de constater qu’il y a des problèmes de propreté à Givors. Soit, les riverains ne respectent pas les jours de passage, soit la communication n’est pas assez développée sur ce sujet, soit  les enlèvements ménagers ou autres ne sont fait pas fait correctement, mais quoiqu’il en soit, nous voyons de plus en plus de trottoirs jonchés ou encombrés par des poubelles souvent éventrées ou débordantes de détritus et cela pendant plusieurs jours. C’est intolérable pour une ville qui se respecte de voir une telle saleté dans certains quartiers.

Alain Pelosato

Certains secteurs sont mal desservis par la collecte, et même parfois oubliés. Nous recevons régulièrement des plaintes de la montée des Autrichiens par exemple… et le chemin des Molières.

 

(Ce rapport ne donne pas lieu à un vote)

 

21

RAPPORT D’ACTIVITE 2012 DE GIVORS DEVELOPPEMENT

Jean-Marc Bouffard Roupé

 

Pour une bonne compréhension du Rapport d’Activité 2012 de Givors Développement, il aurait fallu nous joindre le bilan de GIVORS DEVELOPPEMENT déposé au Tribunal de Commerce le 20/08/2013.

Le bilan 2012 de Givors Développement se solde par un nouveau déficit de presque 200 000 €, en 2011, le déficit était de 360 000 €, en 2010 de 560 000 €, en 2008 de 660 000 €, pas une fois au cours de ce mandat municipal, vous nous avez présenté un résultat positif pour cette SEM.

Quelle entreprise tiendrait avec de tels résultats ?

Devant de si piètres performances, il y a lieu de réfléchir à l’avenir qu’il faut donner à la SEM GIVORS DEVELOPPEMENT.

Pourquoi ne pas abandonner cette structure puisque les déficits se succèdent d’année en année ?

Cette solution aurait le mérite d’éviter de dilapider le capital et aussi d’éviter à la commune de devoir injecter des fonds sous diverses formes, comme par exemple :

û  Acheter des terrains dont la commune n’a pas de besoin.

û  Ou de se substituer à la réalisation d’équipements dus par GIVORS DEVELOPPEMENT, comme la passerelle sur le Gier pour près de 780 000 euros.

û  Ou de faire des avances dans le cadre de la CPA de la ZAC/VMC pour des projets qui ne se réalisent pas comme l’avance de 700 000 euros pour la Jardinerie qui ne verra jamais le jour.

Car contrairement à ce qui est écrit dans le tract diffusé par GIVORS DEVELOPPEMENT la SEM coûte et coûte cher à la commune du fait se son incapacité à gagner de l’argent sur les projets engagés.

Les piètres résultats de GIVORS DEVELOPPEMENT, sont la conséquence de choix inadaptés en matière de projets économiques, des projets engagés sans aucune garantie de réussite comme :

û  L’immeuble de bureau « Givors Tertio Pôle ».

û  La Réhabilitation de l’immeuble Rue Jean-Marie Imbert

û  La Résidence le Jardin des étoiles

û  Mais aussi Le Projet SCI Arc en Ciel

û  Et le  Projet SCI Les Lônes pour le centre commercial de Bans, qui fait régulièrement l’actualité des mensuels Lyonnais.

En 2012, la commune a acheté un terrain à la SEM GIVORS DEVELOPPEMENT situé dans le quartier du Bouchage pour un montant de 395 000 €, alors qu’en 2006, GIVORS DEVELOPPEMENT a acheté ce terrain 800 000 € ou plus puisque c’est une perte de 512 000 € qui est enregistrée pour cette opération au bilan 2012.

û  Sur quelles bases d’évaluation GIVORS DEVELOPPEMENT, s’est appuyée en 2006 pour faire cette acquisition à plus de 800 000 euros ?

Pourquoi, pour l’exercice 2010, le conseil d’administration (PV du CA du 08/06/2012) a décidé de mettre en déséquilibre l’ensemble des projets gérés par GIVORS DEVELOPPEMENT ?

û  Objectif atteint, puisque 2010 est l’une des années record avec un déficit final de 560 000 €.

û  Est-il bien responsable de mettre volontairement en déficit une société d’économie mixte dont la commune est actionnaire à 80% ?

û  Pourquoi le conseil municipal n’a-t-il pas été informé de ce choix ?

û  Pourquoi vouloir mettre volontairement et fortement en déficit la SEM ?

û  Quelles sont les méthodes et moyens qui ont été utilisés pour accentuer le déficit en 2010 ?

û  Pourquoi le Procès-Verbal du conseil d’administration de juin 2012 (enregistré en janvier 2013) qui fait état de ce choix, n’est pas communiqué aux élus avec le bilan 2012 ?

Pour l’année 2012 qui nous occupe, malgré un déficit de presque 200 000 euros, le compte de résultats, fait apparaître pour 1 280 211 euros de produits exceptionnels ;

û  De quoi sont composés ces produits exceptionnels ?

û  Les terrains achetés par la commune en font-ils partie ?

û  Et quoi d’autre ….. ?

Concernant la CPA ZAC/VMC, à la rubrique : Compte de provision pour risques et charges

Concernant l’imputation de la quote-part des frais généraux sur la CPA, il inscrit au bilan 2012 :

17 824 euros pour l’ensemble de la CPA contre 23 808 euros pour l’exercice 2011 ;

Sauf que pour cette même rubrique pour l’exercice 2011, au bilan 2011 il est noté 90 123 euros, et non pas 23 808 euros.

û  Nous souhaitons avoir des explications concernant ce point.

Par ailleurs, au bilan 2012 de la SEM, est comptabilisée l’avance faite par la commune pour le projet de la Jardinerie. Ce projet ne se fera pas, comme nous l’avons évoqué lors de la présentation du dernier CRACL 2012 nous demandons que GIVORS DEVELOPPEMENT restitue à la commune les 700 000 euros avancés pour un projet mort né.

Pour l’Opération Pierre SEMARD :

Pourquoi aucune information ne nous est communiquée pour ce projet dans le RA 2012 de la SEM GIVORS DEVELOPPEMENT, puisque tous les éléments concernant ce projet, sont précisément connus depuis juin 2013 et contenus dans le document remis au Greffe du Tribunal de commerce en 08/2013 ?

Pour finir :

o        Il y a bien d’autres points qui méritent d’être éclaircis, j’en resterais là, en espérant que cette année, la délibération sera bien envoyée à l’enregistrement en préfecture avec l’ensemble des autres délibérations adoptées aujourd’hui, contrairement à ce qui a été pratiqué l’an dernier, puisque c’est seulement en février 2013 que celle-ci a finalement été transmise en préfecture, après la mise en contentieux que nous avons exercée pour cette même délibération, alors que les autres délibérations avaient, elles, été transmises normalement à la suite du conseil municipal de décembre 2012.

û  Pourquoi avoir tardé plusieurs mois pour transmettre cette délibération en préfecture ?

 

(JM Bouffard ayant été interrompu par le maire c’est Alain Pelosato qui a lu la fin de l’intervention)

 

Michelle Palandre

Ce rapport d’activité mérite comme d’habitude quelques interrogations et quelques remarques à savoir :

Pourquoi le contrat de la SCET a-t-il été dénoncé par la SEM en octobre 2011 à effet du 31.12.2012. ?

Quels sont les critères qui ont fait que Givors Développement  a  choisi le cabinet IN EXTENSO ?

Quel en est le coût. ?

Quand il est noté  que la SCI des Lônes ne paie aucun loyer à Givors développement pour le centre commercial de Bans, il me semble qu’il serait juste de préciser que pour le local qui lui est attribué, LIDL paie le loyer directement à Givors développement.

Concernant le local commercial 12 Rue Salengro, les locaux occupés par le SEM ont prévus d’être vendus en 2013, nous sommes en décembre 2013, à qui ont-ils été vendus ?

Pour l’immeuble OREVAD, l’ensemble des lots a été vendu, mais en Août 2012, la société ODYSSEE Ingénierie qui a acheté un des lots d’OREVAD a quitté une location dans l’immeuble LE PATIO.

Donc Givors développement a perdu un locataire pour trouver un acheteur. Ce local a-t-il été reloué depuis Aout 2012 ?

Nous notons que Givors développement déménage régulièrement, nous l’avons connue  Rue Roger Salengro, puis Rue Robespierre,  puis sur la place Henri Barbusse, puis Rue Roger Salengro et maintenant Place des jouteurs et tout  ça en 6 ans. Ça parait pas très sérieux qu’une société se comporte d’une façon aussi nomade

Dans ce rapport d’activité, nous ne voyons pas de vente de terrain sur la ZAC  de VMC, alors que sur le bilan du compte de résultats  2012 de cette même société apparaît une vente de terrain sur VMC  pour  377 270€. Dans ce même compte de résultat, nous constatons également une participation du concédant c’est-à-dire la commune,  de 700 000€ correspondant à la promesse de vente de la jardinerie Delbard. Or, cette opération a été annulée, cette participation financière a bien été réglée comme indiqué dans le CRACL 2012 page 19. Doit-on en conclure que le déficit n’est pas de 194 505€ mais d’au moins 894 505€ puisque les 700 000€ doivent être rendus à la commune ? Et ceci quand on connaitra l’origine de la vente des terrains pour 377 270€ qui seront  peut-être à rajouter.

 

VOTE CONTRE

 

Place de Bans, plainte au pénal : QUESTION ORALE POSEE PAR ECRIT DE MICHELLE PALANDRE

 

Michelle Palandre a posé une question orale par écrit demandant au maire de communiquer au conseil municipal la plainte qu’il aurait déposée au pénal au nom de la commune (et ceci à le demande de Michelle Palandre) concernant l’affaire du centre commercial de la place de Bans.

Il a lu la lettre de Michelle Palandre et n’a accepté aucun débat.

Il avait auparavant répondu à Michelle Palandre qu’il saisirait la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) pour savoir si cette copie était communicable malgré le fait que Michelle Palandre lui avait indiqué que la CADA était incompétente sur ce sujet. C’est exactement ce que la CADA a répondu au maire !

M. Passi a renouvelé l’assurance qu’il avait bien porté plainte « contre tout le monde » y compris la SCET (filiale de la caisse des dépôts qui était chargée de la gestion de Givors développement)…  N’empêche que M. Passi refus eobstinémant de communiquer la plainte. Que cache-t-il ?

Voir en cliquant sur ce lien la lettre de Michelle Palandre à M. Passi :

http://www.defigivordin.info/lettrecopieplainte.pdf

Le groupe le givordin réfléchit aux suites éventuelles à donner à cette affaire devant le refus du maire de communiquer copie de la plainte au conseil municipal. Que craint-il ?

 

Givors, le mardi 17 décembre 2013

Les textes en italique sont de la rédaction