CONSEIL MUNICIPAL DU 19 DECEMBRE 2011

Un conseil municipal dans la continuité de tous ceux du mandat : des délibérations bâclées, auxquelles il manque la note de synthèse exigée par la loi, souvent irrégulières par l’absence des annexes nécessaires, un maire et ses adjoints perdus dans ces incohérences et irrégularités, incapables de répondre aux questions et propositions pertinentes des élus de l’opposition.  Le maire est sur la défensive sachant que trois délibérations de conseils précédents vont être sans doute annulées par le tribunal administratif, ce qui fera quatre délibérations annulées par le tribunal au cours du mandat. D’autres requêtes de l’opposition sont en cours d’instruction au tribunal.

 

PREAMBULE

 

Michelle Palandre

 

INTERVENTION SUR LE DROIT D’EXPRESSION DES ELUS LORS DU CONSEIL MUNICIPAL

 

Avant de commencer ce conseil, je souhaiterais savoir si vous maintenez l’application de l’article 6 du règlement intérieur du conseil municipal quant au temps de parole et votre position sur le nombre d’interventions de chaque élu.

Depuis le début de ce mandat, vous ne  l’avez réellement appliquée que deux ou trois fois et seulement quand les dossiers étaient disons un peu chauds.

Donc, quelle est exactement et définitivement votre choix sur ce sujet ?

 

Au nom de mon groupe, je vous demande de ne pas limiter le temps de parole à trois minutes par conseiller et  d’autoriser les élus à intervenir plusieurs fois sur le même projet si nécessaire.

Ces mesures sont des entraves à l’expression du droit de parole et nous pensons que si vous souhaitez que le conseil municipal soit jugé comme respectable et juste aux yeux des Givordins, vous ne pouvez empêcher les différents conseillers municipaux de s’exprimer librement.

Nous n’avons pas pour habitude de nous étaler des heures sur chaque délibération, mais, même si tous les sujets nous paraissent importants,  certains pouvant être délibérés en quelques minutes, d’autres demandent plus de temps de parole, plus de questions ou d’éclaircissement et trois minutes ne sont pas suffisantes. De même, concernant le nombre d’interventions, les réponses apportées à nos questions peuvent soulever d’autres interrogations et nous souhaitons pouvoir le faire.

Nous respectons votre travail puisque nous nous penchons très sérieusement sur les délibérations que vous présentez, nous pensons que vous pouvez avoir le même respect pour le nôtre.

L’article 6 du règlement intérieur du conseil municipal, concernant le temps de parole limité à 3 minutes,  auquel vous avez fait référence le 03 Octobre 2011 n’est pas légal. Il en est de même pour l’interdiction d’intervenir plusieurs fois.

Au nom du respect de la liberté du droit d’expression, nous espérons que vous répondrez favorablement à notre demande et ceci jusqu’à la fin de ce mandat. Merci d’avance.

 

(Le maire a répondu qu’il maintenant sa décision. Michelle Palandre demande une interruption de séance. Le maire fait semblant de ne pas avoir entendu. Elle est obligée de répéter fermement et, agacé, le maire accorde une minute d’interruption. Les élus du groupe le défi givordin distribuent alors aux membres du conseil un document reproduisant l’article L2121-8 du code général des collectivités territoriales  et sa jurisprudence qui indique nettement et clairement que la limitation du temps de parole est illégale. D’ailleurs le tribunal administratif a été saisi de cette question par les élus de l’opposition du défi givordin. )

 

N° 1

DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE

 

Michelle Palandre

 

Je ne vois rien de nouveau en ce qui concerne le budget d’investissement puisque depuis le début du mandat vous annoncez  un budget d’investissement de 7 M€, que vous êtes  incapables de dépenser et que vous reportez d’année en année. Vous avez préféré utiliser une partie de ce budget pour rembourser la dette, c’est-à-dire enrichir les banquiers et appauvrir  les Givordins et vous vous retrouvez en 2010 avec un excédent de 8 Millions d’euros. Donc votre montant prévisionnel annuel situé entre 7 M et 7.5ME, il faut absolument  souligner que  ce n’est pas exactement comme ça que ça se passe.

 

En ce qui concerne les impôts, vous avez effectivement légèrement baissé le taux communal, mais vous avez fiscalisé les syndicats intercommunaux compensant ainsi largement cette baisse des taux.

 

D’autre part, vous avez voté une importante augmentation du taux de la taxe d’habitation du Grand Lyon que les Givordins payent désormais.

 

Quant à vos revues jointes à ce débat, vous avez oublié la presse locale, soit le progrès qui vous classait dans les trois premières communes du département les plus imposées pour le foncier bâti.  Si vous voulez compléter votre dossier je le tiens  à votre disposition.

 

Donc,  quand on est en  haut du classement avec des taux aussi élevés, même si on fait de très légers progrès, l’impôt restant extrêmement lourd, c’est plus digne de  rester modeste et de faire  profil bas 

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

La composition structurelle du FPIC (fond de péréquation) serait pénalisant pour Givors du fait que toutes les recettes sont intégrées dans le calcul (DGF / DSU, etc.……). Les recettes fiscales aussi sont intégrées. Si la composition de ce fond de péréquation devait rester dans l’état, effectivement notre commune se verrait pénalisée puisqu’elle devrait plus que d’autres communes, plus riches, abonder à ce fond alors que la population de notre commune est particulièrement fragile économiquement. Une fiscalité, réellement adaptée aux besoins de financement, plus juste et donc moins lourde, aurait sans aucun doute permis d’éviter cette situation regrettable.

 

Remarque :

Pourquoi depuis 2006, avoir maintenu un niveau de fiscalité particulièrement élevé pour les Givordins, et rembourser par anticipation des emprunts alors que le niveau d’endettement de la commune ne le justifiait pas. Dans aucun des budgets présentés au conseil municipal, il n’était question  de remboursements anticipés, en tous cas pas dans les proportions où cela a été fait.

 

Pourtant le Budget Primitif doit-il être réalisé en toute sincérité… ?

 

Charges de Fonctionnement:

Alors que la commune a intégré le Grand Lyon en 2007, et que cela devait conduire à réduire de manière significative les charges du fait de la mutualisation de moyens et du transfert de compétences, dans la réalité le compte n’y est pas. En effet, depuis l’entrée dans le Grand Lyon, plutôt que de diminuer, ou au pire se stabiliser, les charges de fonctionnement de notre commune ont augmenté de 27%, et de pas moins de 10% entre 2009 et 2010.

 

 

Remboursement par anticipation 2011:

 

 

Economie réelle : 3 468,00 €. Coût immédiat pour les Givordins sur 2011 : 3 Millions en 2011 en plus des mensualités ou annuités qui courent.

 

Le montant des remboursements anticipés qui ont été faits ne seront plus possibles et la fiscalité restera a un niveau exagérément élevé.

Pour 2011 c’est près de 3 Millions d’€ qui ont été remboursés par anticipation ce qui représente 1/3 de l’impôt supporté par les Givordins, un remboursement qui a pour intérêt de remplir les poches des banquiers et de vider celles des Givordins alors que le niveau d’endettement de la commune ne justifie pas ce choix. Au final, le fait de rembourser ces 3M€ n’apporte qu’un gain minime, moins de 3500 euros sur la charge globale puisqu’il faut intégrer les pénalités de remboursement en lieu et place des intérêts restants dû.

Il y a des prêts pour lesquels les pénalités de remboursement sont plus lourdes que les intérêts restant dus. Le remboursement anticipé des prêts à la CDC coûtent aux Givordins plus 6000 euros, bonne affaire pour la CDC, moins bonne pour les Givordins…. !

 

DOTATIONS:

A vous entendre, chaque année, l’état supprime des dotations de manière considérable.

A vous entendre, depuis que cela se perpétue la commune ne devrait plus avoir de dotation.

En fait une fois de plus vous êtes dans la posture.

 

DOTATION Grand LyonOBALE de FONCTIONNEMENT

 

 

Je ne prendrais qu’un exemple : La DGF qui a augmentée de 3% entre 2008 et 2009 et de 4% entre 2009 et 2010. Dans ce domaine, notre commune est bien mieux dotée que les commune comparables. Par ailleurs, Il ne faut pas oublier les aides de l’ANRU, les aides en tous genres pour la politique de la ville et les investissements (+ de 3 M€ en 2009, + de 2 M€ en 2010).

 

FISCALITE:

Au-delà du fait que notre commune bat tous les records en termes de fiscalité, il n’est jamais fait état des  4,7% de la TEOM. Taxe additionnelle que nous supportons depuis l’entrée dans le Grand Lyon.

Taxe votée par le conseil communautaire très largement au-dessus du réel besoin de financement nécessaire au fonctionnement de service de traitement des ordures ménagères.

 

N° 3

SIGR – ADOPTION DES NOUVEAUX STATUTS

SIGR = Syndicat intercommunal du Gier rhodanien. Il regroupe les communes riveraines du Gier du département du Rhône pour la gestion de la rivière.

Michelle Palandre

 

Le 05 Décembre  2011, le contrat de rivière coprésidé par la présidente du SIGR  soit  Mme DANIELLO ROSA s’est réuni et a adopté un plan de protection contre les crues du Gier qui nous parait insuffisant puisqu’il se contente seulement de protéger les riverains contre la crue trentennale. De ce fait le PPRI va condamner la ville de Givors à avoir des zones non constructibles comme par exemple les cornets, et la zone commerciale du Gier. Rappelons que le centre commercial CARREFOUR a été inauguré en 1976 et quelques jours après il a été inondé. Vous avez déjà perdu plus de 30 ans pour agir et aujourd’hui vous vous contentez d’agir pour une crue trentennale. Nous sommes conscients que les travaux de protection pour une crue centennale demandent un gros budget et de nombreuses années de travaux mais une fois encore pouvez-vous penser aux générations futures et ne pas leur laisser une ville condamnée à ne pas se développer. Nous y reviendrons dans des délibérations suivantes.

 

VOTE : ABSTENTION

 

N° 6

DEMANDE DE SUBVENTION
MISE EN LUMIERE JONCTION ETOILES/CHATEAU SAINT GERALD

 

Michelle Palandre

 

Cette opération n’a-t-elle pas déjà été réalisée ?

Il me semble que si, et que de nombreux actes de vandalismes y ont apporté de grosses détériorations.

Je suis sensible à la mise en valeur de l’image nocturne de ces sentiers, mais qu’avez-vous prévu pour leur protection ? Peut-on raisonnablement espérer que tout ne sera pas saccagé en quelques semaines ?

 

VOTE : Pour

 

N° 7

CHOIX DU MAITRE D’ŒUVRE – CONCOURS DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA RESTRUCTURATION DU CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL

Le projet de délibération présenté en commission préparatoire ne présentait aucun résultat de cette consultation, ni le contenu du projet. Lors du conseil municipal, il a été distribué en séance au moment du débat sur cette délibération, le maître d’oeuvre choisi ainsi que un plan masse du projet. Ce procédé est illégal au regard de l’article L2121-1 » du code général des collectivités territorial et de sa jurisprudence, les élus n’ayant pas été suffisamment informés ni d’ailleurs en lieu et en temps nécessaires..

 

Michelle Palandre

 

Dans cette délibération, vous rappelez que le conseil municipal du 29 Juin 2011 a approuvé le programme de restructuration du centre technique.  Je me permets  de vous rappeler que le conseil municipal du 01.10.2009 avait déjà entériné le programme de l’opération et surtout approuvé l’enveloppe financière de 6.800.000 €.

Nous avions demandé l’annulation de cette délibération, et le rapporteur public lors du l’audience du 24 novembre 2011 au  tribunal administratif nous a donné raison. Nous n’avons pas encore les conclusions du président du tribunal mais nous pouvons tous supposer ce qu’il en ressortira. J’espère que vous tenez compte de cette éventuelle annulation dans la continuité de votre projet. Il serait peut-être plus raisonnable de revoir votre copie depuis le début.

Vous avez présenté un changement de programme en 06.2011, sans préciser qu’il y avait eu une nouvelle étude de la SAMOP , ce que j’ai découvert page 5 de cette dernière étude que vos services m’ont transmise suite à ma demande le 29.11.2011, et que je pense être la seule conseillère municipale à l’avoir reçue.

Cela dit, nous rappelons que nous sommes bien sûr  pour la restructuration du CTM, pour la commune et pour le personnel. Mais cette opération doit être faite en respectant les règles. La balle est dans votre camp.

Par contre  je me réjouis d’avoir appris en commission que le montant des travaux devrait être fixé aujourd’hui à 3 354 000 € HT. C’est exactement le montant que j’avais évoqué le 01.10.2009, quand je vous ai fait part de ma surprise du montant exorbitant de 6.800.000 € que vous annonciez.

Je vous avais dit ce jour-là : Pour 2 200 M² utiles, le coût doit être de 3 300 000€ à raison de 1500€/M2, selon le ratio maximum habituel. Mr Semari m’a rétorqué : « si vous connaissez quelqu’un qui est capable de le faire pour ce prix-là, donnez-nous son nom ». Apparemment, en cherchant bien,  vous l’avez trouvé tout seul.

D’autre part, comme je viens le dire,  j’ai pu lire dans le nouveau rapport de la SAMOP, que le premier projet qu’elle vous avait présenté n’ayant pu être réalisé, l’étude de programmation à cette restructuration lui avait également été confiée. Doit-on en conclure que les 48 000€ réglés pour la première étude  n’ont servi à rien car je suppose qu’il a fallu  payer une nouvelle étude.

Si oui à quel prix ?

Pour la réalisation de locaux de travail, le code du travail prévoit la consultation du personnel qui en aura l’usage et l’avis du CHSCT (Comité d’hygiène de sécurité et de conditions de travail).

Nous supposons que vous l’avez fait, donc pourquoi n’est-il pas joint à cette délibération ?

** Le rapport d’analyse présenté par les techniciens de la ville que j’ai demandé en commission  n’a pas été joint.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

C’est le type même de structure qui doit être mutualisée avec le Grand Lyon et les collectivités environnantes pour réduire les coûts de fonctionnement. Il est plus que regrettable que nous n’ayons pas eu connaissance du choix du prestataire, ni du montant des honoraires  puisque le courrier a été expédié le 13/12 et que la réunion de la  CAO a eu lieu le 08/12/2011.

Nous n’avons pas eu le rapport technique de l’analyse des 4 concurrents, ni le compte rendu de la réunion du jury qui a valider le choix du maitre d’œuvre, nous n’avons pas eu la note de synthèse concernant le rapport de la SAMOP (bureau d’études).

La première étude a couté 48 000 euros, combien pour la deuxième ?

Je ne comprends pas qu’on nous distribue seulement en séance les documents avec le montant et le choix du prestataire.

 

VOTE : Abstention

 

N° 8

CHOIX DU TITULAIRE POUR LE MARCHE DE FOURNITURE ET INSTALLATION D’AIRES DE JEUX POUR ENFANTS

 

Michelle Palandre

 

A ma demande, j’ai obtenu le dossier de consultation adressé aux concurrents vierge de tout montant.

Par contre, bien que l’ayant également demandé, je n’aie pas obtenu les offres faites à la commune et plus particulièrement celle de la société DIVER CITE qui a été retenue.

Je n’ai pas obtenu le rapport de la commission d’appel d’offre, ni la note de synthèse des services techniques, qui justifie le choix du prestataire.

L’étude des services techniques pourrait nous donner une idée des besoins approximatifs car s’agissant d’un marché à bon de commande, je m’étonne de l’importante fourchette de 30 000 à 150 000 euros, qui permettent des inscriptions budgétaires qui pourraient effectivement ne pas être utilisées.

 

VOTE : Abstention

 

N° 9

NOMINATION DU JURY RELATIF AU MARCHE DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA CONSTRUCTION DE L’ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT (ALSH)

Il s’agit de l’installation du centre aéré ainsi que d’une annexe de la mairie et d’une salle de quartier sur les Hauts de Montrond.

Michelle Palandre

 

A la lecture de l’étude le Programme nous parait  satisfaisant.

Tout a été assez bien pensé, et ce centre devrait pouvoir correspondre aux attentes des enfants qui le fréquenteront.

(Remarque : Prix HT 2 261 863 / PRIX TTC 2.705 188 / DIFFERENCE 574 812€).

Juste une précision que nous aurions aimé connaitre c’est la répartition des 574 982€ qui règleront les assurances, les honoraires, les études diverses les diagnostics supplémentaires etc. … Le détail exact de ces dépenses étant  connu puisque vous en annoncez le montant global.

J’ai été contacté par des habitants des Hauts de Montrond qui m’ont transmis un courrier qu’ils vous ont envoyé et dans lequel ils disent qu’ils ne sont pas opposés au projet bien qu’inquiets de la construction d’une salle de quartier mais qu’ils souhaitent être associés à son élaboration. Je me fais leur porte-parole pour vous transmettre et appuyer leur demande.

 

Le maire nie avoir reçu ce courrier des habitants de Montrond à l’indignation de ceux qui étaient présents parmi le public dans la salle.

 

VOTE : Abstention

 

N° 11

FEDERATION DES ENTREPRISES PUBLIQUES LOCALES – LANCEMENT D’UNE ETUDE DE FAISABILITE POUR LA CREATION D’UNE SOCIETE PUBLIQUE LOCALE

Michelle Palandre

 

Cette Société Publique Locale va se substituer à la commune en matière de construction de développement territorial  et d’aménagement urbain. Cette société ressemble beaucoup à la SEM existante soit Givors développement et on en connait malheureusement le résultat. Le danger, étant qu’elle ne sera constituée que de deux ou plusieurs actionnaires dont on n’a aucune idée de qui ce sera. Sauf que ce ne peut-être que  des collectivités territoriales. D’où, une facilité inouïe à réaliser des projets au nom de la commune  sans passer par les marchés publics communaux, sans délibération du conseil municipal, avec seulement l’obligation de rendre un rapport annuel (quand on voit justement la qualité du dernier rapport de Givors développement sur la ZAC de VMC, qui je le rappelle présentait certaines anomalies). Je crains le pire quant au moyen de boucler  les déficits que pourra présenter cette société. Qui s’y collera si ce n’est la commune, par des moyens détournés comme vous le faites pour Givors développement.

Je n’ai aucune, mais alors, et j’insiste, aucune confiance en vous,  et quels que soient vos associés,  pour gérer correctement une telle société et je crains que cette indépendance par rapport au conseil municipal soit dangereuse pour les Givordins. Je me demande même comment vous pouvez convaincre qui que ce soit à vous faire confiance dans un tel projet.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

Le Grand Lyon possède déjà de nombreuse structure en termes d’aménagement, d’accompagnement, de réalisation d’équipements publics, il n’y a pas utilité à créer quoi que se soit d’autres qui va sans doute nous coûter très cher comme la sulfureuse SEM Givors Développement.

 

VOTE : Contre

 

N° 12

DEMANDE DE SUBVENTION POUR ETUDE COMPLEMENTAIRE

AU PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE

Le maire a « oublié » d’inscrire dans le plan communal de sauvegarde un plan d’évacuation du centre commercial du Gier en cas d’inondation. S’il avait été choisi de se protéger contre la crue centennale, il n’y aurait pas besoin de mettre en place ce plan de sauvegarde pour la zone commerciale.

 

Michelle Palandre

 

Le PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation)  a  été prescrit en septembre 2009. Le plan communal de sauvegarde a été finalisé en Mai 2011. Il est étonnant que rien n’ai été prévu sur les conditions d’évacuation de la Zone Givors deux vallées quand on se souvient des inondations de 2003. Je comprends qu’économiquement, il faille être prudent et ne pas condamner des terrains qui risquent de ne plus être constructibles, mais je ne peux m’empêcher de penser aux lotissements des cornets pour lesquels rien n’avait été prévu et qui a couté des millions à l’état, sans oublier le désarroi des personnes qui devaient y habiter. Je ne peux également pas oublier d’autres régions en France où des constructions ont été faites en dépit du bon sens et uniquement pour des raisons financières et qui ont été des catastrophes humaines et matérielles. C’est pourquoi je vous faisais part de mon étonnement quant au choix du SIGR pour la crue trentennale, et non centennale.

Nous savons tous que Givors est une ville qui peut être gravement sinistrée par les inondations, le Rhône, le Gier, le Garon auquel nous pouvons associer le Mornantet, et le Merdary. Il faut absolument prendre toutes les précautions aujourd’hui, pour que demain certains lieux soient épargnés.

Déjà pour le Merdary, vous  n’avez pas choisi la solution la plus adaptée(petit bassin de rétention et gros tuyau donc débit trop important les tuyaux d’égouts de la place H.Barbusse), puisque les inondations seront encore possible place Henri Barbusse, pour le Garon, nous avons enfin bon espoir d’après les derniers éléments donnés par le SMAGGA que le batardeau soit enfin installé (et toujours seulement  pour la crue trentennale), et est-ce nous  pouvons être surs que vous n’avez pas oublié d’autres lieux dans votre plan de sauvegarde communal ?

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

Demander des informations concernant les lotissements des cornets.

Avancements des travaux pour le lotissement qui devait des modifications.

Détail de l’utilisation du budget affecté par la commune pour indemniser les victimes.

 

VOTE : Pour

 

N° 18

RAPPORT D’ACTIVITE 2010 DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL POUR LES VACANCES ET LES LOISIRS (S.I.Va.L.)

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

Il faut sortir ou dissoudre ce syndicat, il n’y a manifestement pas de raison particulières pour continuer de financer cet outil qui ne profite qu’a très peu de personne et coûte quand même 15 200,00 € à la commune

 

N° 20

DELEGATION DE SERVICE PUBLIC DU GAZ
RAPPORT D’ACTIVITE 2010

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

Les bâtiments d’habitation qui se construisent sur la commune sont-ils raccordés au Gaz.

Page 15 : Baisse du nombre de points de livraison ! (64 points de livraison en moins).

 

Aucune remarque en commission consultative des SP

 

N° 24

RAPPORT D’ACTIVITE 2010 DU GRAND LYON -PROPRETE

Ce service du Grand Lyon regroupe la collecte des ordures ménagères et la propreté des espaces publics.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

La TEOM (Taxe pour l’élimination des ordures ménagères) est une taxe additionnelle ajoutée au foncier bâti et répercutée par le bailleur aux locataires.

La TEOM  a pour objet le financement de l’enlèvement et le traitement des ordures ménagères.

Cette taxe additionnelle ne doit servir qu’à la couverture des coûts expressément nécessaires au traitement des ordures ménagères.

 

Sur le périmètre du Grand Lyon, la fiscalité appliquée pour la TEOM est très supérieure aux réels besoins.

 

La cour des comptes a publié un rapport qui met en évidence que les collectivités ne sont pas rigoureuses dans le calcul des coûts et dans la taxation du service et du traitement des ordures ménagères.

La cour des comptes confirme que les collectivités n’ont pas à facturer ce service plus cher qu’il ne coûte.

Sur le Grand Lyon, la surtaxation serait de l’ordre de 20%, l’organisme de défense des consommateurs « Que Choisir » et l’ADEME font les mêmes constats au sujet de la surestimation des coûts de ce service.

 

En effet,

C’est Mrs Passi et Réale qui votent cet impôt au Grand Lyon, sans se soucier du réel besoin de financement, du service. C’est encore et toujours un peu plus d’impôts et d’argent en moins dans nos porte-monnaie. Nous ne vous remercions pas

(NB : CANOL est une association de défense des contribuables)

 

Michelle Palandre

 

Bien  que ça coûte très cher, la ville n’a jamais été aussi pourrie et sale.

Dans tous les quartiers les gens se plaignent et  ne savent plus quoi faire des ordures.

Par exemple, j’ai récupéré, encore la semaine dernière, un bac à ordures à moitié plein après le passage de la collecte.

De ce fait pour aller jusqu’à la prochaine collecte, nous sommes obligés de mettre les déchets dans des sacs plastiques qui peuvent nous valoir une amende ou une convocation au commissariat de police. J’ai des exemples …

Sans parler des déchets qui jonchent certaines rues, les rats qui tournent autours et les problèmes de  manque de bac dans certains immeubles, par exemple Rue Victor Hugo, et toujours le problème du Chemin des Molières.

 

N° 25

RAPPORT D’ACTIVITE 2010 DE GIVORS DEVELOPPEMENT

Il s’agit de la société d’économie mixte de la ville, présidée par le maire et dont le conseil d’administration est quasiment exclusivement constitué d’élus de la majorité municipale…

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

Avec près de 600 000 euros de déficit en 2010, 17 Millions d’endettement, les discours vertueux du maire concernant la soit disant bonne gestion de la commune ne semble pas être d’actualité pour la SEM qu’il préside.

 

Concernant le CRACL (Compte rendu à la collectivité territoriale) de ZAC-VMC

 

t  la ligne 1 – La libération des sols passe de 2 425 205€ à 2 504 186,

t  la ligne 2 – Les travaux d’aménagement passent de 6 024 958 € à 5 945 977€.

t  la ligne 21- Les marchés de travaux passent de 5 593 493 à 5 514 513€ (entre autres).

 

Ces modifications ont été apportées entre mi-septembre et début octobre 2011 alors que le bilan a été clôturé au 31/12/2010. Une note se voulant sans doute explicative a été écrite par M. FUENTES.

 

Michelle Palandre

 

Cela ne nous encourage pas à la création de la SPL (Société Publique Locale – voir délibération ci-dessus).

 

N° 26

DELEGATION DE L’EXPLOITATION DES MARCHES PUBLICS D’APPROVISIONNEMENT

RAPPORT 2009

N° 27

DELEGATION DE L’EXPLOITATION DES MARCHES PUBLICS D’APPROVISIONNEMENT

RAPPORT D’ACTIVITE 2010

Il s’agit des marchés forains dont lza gestion a été confiée par le maire à une entreprise privée.

 

Michelle Palandre

 

Nous pouvons faire les remarques suivantes :

En 2007, la rubrique publicité indiquait un montant de 15 336.61, en 2008, à la lecture  de leur rapport d’activité, nous vous avions fait remarquer lors des commissions que le montant de la publicité était strictement identique soit 15 336.61€ ce qui était troublant. Suite à notre intervention vous avez obtenu un  nouveau rapport rectifié avec un montant de 7 130.00€. En 2009, on constate une dépense de 2 857.87€ et en 2010, de 6 239.08€. Comment pouvez-vous accepter de tels écarts sans aucun justificatif de ces sommes ? Je rappelle également que la Société Giraud fait en moyenne un bénéfice de 20 000€ chaque année.

 

D’autre part, nous maintenons que le marché est malheureusement de moins en moins de bonne qualité. Avez-vous fait le bon choix de privatiser le marché ou d’en avoir confié la gestion  à cette société. Moi je maintiendrai que non. Il semblerait d’après le rapport de la commission des services publics locaux que certains commencent  à s’en inquiéter. Il serait temps de réagir. Ce n’est pas la peine de dire qu’on veut développer le commerce de proximité et qu’on laisse crever le marché et  qu’on aggrave en plus  la situation en verbalisant les clients, les parkings étant insuffisants.

35 euros de prune pour une salade, ça fait cher le marché.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

Le rapport 2009 est présenté avec un an de retard…!

 

N° 28

VENTE DE LA PARCELLE AR 61 SISE 8 RUE PIEROUX
A LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

N° 30

VENTE DE PARCELLE AR 446 A LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

 

N° 31

VENTE DE LA PARCELLE AR 448 SISE 45 RUE ROGER SALENGRO
A LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

Ces cessions sont faites par la commune au Grand Lyon pour le projet d’ilot Zola-Salengro

 

Michelle Palandre

 

Au lieu de faire état de travaux effectués par le Grand Lyon  sur les ilots Zola et Salengro, il aurait été plus régulier de faire état de la convention de maitrise d’ouvrage unique passée  entre la commune et le Grand Lyon (convention adoptée par délibération N°15 de juin 2011 pour laquelle nous attendons toujours les annexes et précisions, calendrier, plans, enveloppe financière etc.….).

 

 Dans cette convention, il est donc convenu que le Grand Lyon  prenne en charge 3 Millions de dépense et la commune 810 000 euros.

 

Il est aussi prévu à l’article 7 de la convention, qu’un certain nombre de parcelles fassent l’objet d’un transfert de propriété d’ici la fin d’année 2011.

 

Délibération 28 / LA LICORNE

ü  Pour la parcelle AR61 (délibération 28), le  bien est  estimé par France Domaine à 89 000 euros,  et proposé à la vente à l’euro symbolique, pourquoi ?

 

Nous n’avons aucun document justifiant des coûts de démolitions.

 

Délibération 29 / n’existe plus (erreur de numérotation de l’administration municipale !)

 

Délibération 30 PARKING SALENGRO

ü  Pour la parcelle AR446 du domaine publique de la commune (délib 30)qui est  estimée à Zéro euro,  il est prévu dans la convention la construction d’immeuble d’habitation sur cette parcelle.

Comment ces terrains du domaine public seront-ils commercialisés par des promoteurs privés ?

Encore un cadeau de la commune au Grand Lyon pour un terrain constructible de 4300 m².

 

Délibération 31 PARKING MAISON DE LA JUSTICE

ü  Pour la parcelle AR 448, dans la délibération N°31, il est noté qu’il s’agit du domaine public de la commune, alors que dans la convention il est indiqué  pour la même parcelle  qu’elle est du domaine privé. Donc l’article L3112-1 du code de la propriété publique ne peut pas s’appliquer comme il est indiqué dans la délibération.

 

ü  Dans la convention, il y a aussi la parcelle AR248, qui doit, elle aussi, faire l’objet d’un transfert de propriété au Grand Lyon avant la fin 2011, il n’y a pas de délibération pour cette parcelle ; la convention ne serait donc pas respectée.

 

  N° 32

VENTE DES LOTS N°2, N°3 ET N°4 DE L’IMMEUBLE SIS 45 RUE ROGER SALENGRO

A LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

 

Michelle Palandre

 

La rédaction de la délibération a changé après la commission thématique, concernant la mise à disposition à la maison de la  justice des locaux de l’immeuble jusqu’en 2013, le temps d’étudier la réimplantation de cette structure.

Qu’en est-il du projet de convention évoqué en commission et de la date butoir de mise à disposition ?

 

Le corps de la délibération à été modifié sans que nous en  soyons   prévenus.

 

Quels sont les projets du grand Lyon pour cet immeuble ? De ce fait, quelle est la motivation de cette cession. (ART L2241.1 du CGCT).

 

VOTE : Abstention

 

N° 33

CONSTRUCTION D’UNE PASSERELLE PIETONNE SUR LE GIER

Michelle Palandre

 

Ce projet de passerelle est inscrit dans la ZAC communale. Et elle  fait partie du dossier de réalisation de cette ZAC.

Ne faites-vous  plus confiance à Givors développement pour la réaliser et  qui doit le faire en tant qu’aménageur.

Il y a deux mois, elle apparaissait dans le CRACL (Compte rendu d’activité à la collectivité territoriale) et il n’était pas question que la commune reprenne ce projet. Pourquoi ce revirement soudain ?

Et d’autre part, je n’aime pas du tout le terme «  le principe de l’opération.  »

Vous  nous demandez toujours de non prononcer sur des principes au lieu de nous faire des propositions concrètes. Commencez donc par définir exactement ce qu’il en adviendra et nous verrons après.

Vous noterez au passage que le PPRI  nous oblige à modifier la hauteur de la passerelle compte tenu des aléas de la crue centennale du Gier. Une raison de plus de s’interroger sur le choix du SIGR .

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

 

La passerelle était prévue dans le cadre initial du projet de la ZAC, c’est Givors Développement qui doit réaliser cet équipement sans aucune participation de la ville.

Le financement de cette passerelle qui fait partie de la voirie, doit comme le reste de la voirie, être financé dans le cadre de la ZAC.

Cette ZAC a par ailleurs déjà englouti plusieurs millions d’euros.

La commune, Le Grand Lyon, EPORA, l’Etat au travers du plan de relance ont très largement investit dans ce projet.

Il serait temps que la SEM assume ses engagements en temps qu’aménageur de cette ZAC et cesse de tendre la main vers les administrations et collectivités.

 

VOTE : Contre

 

N° 37

SUBVENTIONS EXCEPTIONNELLES AU TITRE DE LA PROGRAMMATION 2011
DE LA POLITIQUE DE LA VILLE

Jean – Marc Bouffard-Roupé

 

L’état donne encore 3000 euros pour cette opération d’aide financière à des étudiants, ce qui porte à 6000 euros la participation de l’état.

Dans le même temps la commune donne 3 millions d’euros aux banquiers entre DEXIA qu’il faut soulager à grand frais avec les deniers publics

 

VOTE : Pour

 

Vœu présenté par le maire et demandant le droit de vote aux résidents étrangers.

Le maire présente ce vœu sans en avoir prévenu le conseil municipal au préalable !

 

Georges Fenech

 

Au nom de notre groupe je vous informe que nous voterons contre ce voeu. En effet, si un résident étranger souhaite voter à nos élections il a parfaitement la possibilité de demander la nationalité française par naturalisation.

 

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Les commentaires en italiques ont été rédigés par Alain Pelosato

 

Givors, le 20 décembre 2011,